Construire, Mars 2023

VRD ET DESCENTE D’EAUX PLUVIALES Avant de grimper sur le toit, « on vérifie les VRD : on vérifie que l ’exutoire des eaux de pluie n’est pas bouché. Cela ne sert à rien de nettoyer la gouttière si c’est bouché en bas, » souligne justement le gérant d’Acrobat Service. Puis on peut s’intéresser à la descente d’eaux pluviales, qui relie le toit à l’exutoire (ou à une cuve de récupération des eaux de pluie). Car de nouveau, si le tuyau est bouché, impossible de nettoyer le chéneau. RETIRER LES MATIÈRES ORGANIQUES Une fois ces vérifications effectuées, il est temps de s’attaquer à la gouttière, de mettre la main dedans ! « On la nettoie à la main ou avec un grattoir. On trouve des feuilles mortes, des branchages, de la mousse, des matières organiques en décomposition », explique Grégoire Prigent. « On met la gouttière à blanc, on retire mécaniquement tout ce qui est gros », complète Steve Corroyer. « Il faut y aller en douceur, le poids des matières en décomposition peut fragiliser la gouttière », prévient le gérant d’Acrobat Services. Attention, évidemment, à ne pas mettre d’eau si le chéneau est plein, cela ne ferait que boucher la descente d’eaux pluviales. NETTOYER À L’EAU CLAIRE Maintenant que la gouttière est dégagée, on la nettoie au jet d’eau. « C’est l ’occasion de contrôler son étanchéité », indique Grégoire Prigent. « On vérifie qu’elle ne fuit pas L’équipe d’Acrobat Service change une gouttière sur une résidence de Ouémo. Un métier où la sécurité prime.

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