DROPLET, LA MINI-CARAVANE TENDANCE Le couple canadien Diane et Pascal Pillon, elle designer, lui ingénieur de formation, a fabriqué une petite maison sur roues qui s’inspire des logements de camping scandinaves, la Droplet (goutte d’eau en français). Les cloisons de cette petite caravane sont en aluminium, avec une ossature bois et une isolation à base de mousse. Elle est assemblée avec très peu de vis, offrant une structure extrêmement légère, résistante et bien isolée, avec de grands effets d’amortissement des vibrations. Très compacte et légère, 3,8 m de long pour 2,02 m de largeur et 1,70 m de hauteur, elle ne pèse que 400 kilos. Il est possible de la tracter avec n’importe quelle voiture. Le modèle Droplet Off the Grid est entièrement équipé : lit Queensize, roue de secours, cuisinière à deux plaques, évier, réfrigérateur, panneau solaire… Comptez 18 950 $ (2 280 158 FCFP) pour la version tout équipée. Source : neozone.org Repérages UNE VOITURE PHOTOVOLTAÏQUE La Sion, voiture de la marque allemande Sono, est électrique et se recharge seule grâce à ses cellules photovoltaïques installées partout sur la carrosserie. Ce véhicule autonome est annoncé déjà depuis plusieurs mois, voire années. Il devrait sortir en 2023, pour un prix de 29 900 euros (3 597 717 FCFP). La Sion pourrait couvrir 305 km avec une batterie chargée, et les cellules photovoltaïques permettront d’ajouter en moyenne 112 km de distance. Le véhicule possède quelques innovations, comme son principe de batterie bidirectionnelle qui permet d’alimenter sa maison à la nuit tombée, ou le système de mousses végétales qui purifie l’air de la cabine. LES RUES ÉCLAIRÉES PAR DES ORGANISMES VIVANTS ? La pollution lumineuse est un problème pour l’environnement qui est pris de plus en plus au sérieux. La start-up française Glowee imagine un nouveau système d’éclairage révolutionnaire : l’utilisation de micro-organismes marins qui produisent de la lumière : la bioluminescence. « Nous développons une matière première vivante faite de bactéries marines naturellement bioluminescentes et facilement cultivables à l’infini en laboratoire », explique la société sur son site Internet. « Nous améliorons (sans modifications génétiques) ces bactéries non pathogènes et non toxiques, pour les rendre plus performantes en termes de production de lumière. Nous réduisons la consommation de ressources limitées et la pollution engendrée par leur extraction, leur transformation et leur exportation. » Pour le moment, l’éclairage public est encore à l’état d’expérimentation, avec la ville de Rambouillet qui a installé en septembre dernier son premier mobilier urbain de signalétique bioluminescent. Ce test permettra de «mesurer les retours des citoyens sur ce type de technologie et de définir un plan de développement à l’échelle de nouveaux projets d’aménagement et d’éclairage pour la ville ». L’ambiance produite par cette lumière aux tons vert-bleus donne un aspect surnaturel à l’espace. À voir en vrai ! 57
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