CONSTRUCTION Focus Métier 36 régulièrement sur la responsabilité d’être grutier. « Avec un engin comme ça, une seule erreur et on peut tuer quelqu’un. Je suis père de famille, beaucoup sur les chantiers sont pères de famille. C’est la première chose à laquelle je pense le matin. » Les Caces sont d’ailleurs à renouveler tous les cinq ans. « Ce n’est que de la théorie, du par cœur. Les règles de sécurité évoluent, les machines aussi. » Et les rendez-vous à la médecine du travail sont annuels. « Il faut de bons yeux ! » Mais aussi une bonne ouïe, et de bons réflexes. « Je peux porter un casque antibruit quand je travaille, mais je préf ère entendre les gars, le bruit du moteur, de la machine. Si quelque chose ne va pas, je peux réagir, éteindre la machine avant que ça ne casse. » Attention à la confiance ! La force de Teva, c’est d’avoir expérimenté toutes sortes de métiers dans l’entreprise depuis son entrée en 2003. Manœuvre donc, Teva a également monté des grues fixes durant quelques années, travaillé à l’atelier... Sa connaissance des engins est globale, tout comme sa connaissance du fonctionnement d’un chantier. Point essentiel pour un grutier. « La grue donne le rythme du chantier. Tout le monde a besoin de la grue, et tout de suite ! Si le conducteur est lent, le chantier est lent. Alors, au lieu de prendre une pause cigarette, eh bien tu en profites pour rendre service à l ’un ou à l ’autre. » Le corps de métier qui sollicite le plus la grue, selon Teva, ce sont les voiles, les « La grue donne le rythme Actuellement, Teva pilote du chantier » une grue mobile sur le chantier du pont de Mouli à Ouvéa. © Delphine Mayeur © Arbé
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