Construire Novembre 2021
Le paillage du sol devient un geste de plus en plus répandu dans les jardins pour lutter contre l’évaporation de l’eau d’arrosage et donc atténuer les effets de la sécheresse. Mais attention, il ne fait pas tout ! Les limites du paillage E n période de grosse chaleur et de sécheresse, la pose d’un paillis au pied des plantations est une opération qui a de nombreux avantages. La présence de matières organiques (paille, feuilles mortes, broyat, déchets de tonte, écorces…) à la surface du sol limite les effets délétères du dessèchement de la terre et, par voie de conséquence, de la plante. Ainsi recouverte par une couche épaisse (de 5 à 15 cm), la terre est protégée du soleil, ce qui diminue l’évaporation de l’eau. Les poussières sèches de limons et d’argiles plaquées au sol ne s’envolent pas avec le vent, réduisant ainsi la perte de ces précieux éléments. La présence des matières organiques attire des micro-organismes qui, en s’en nourrissant, la décomposent. Dans le même temps, leur activité contribue à aérer, décompacter et rendre le sol naturellement fertile. De plus, au fur et à mesure de sa longue décomposition, le paillage offre au sol un apport d’humus nutritif et structurant qui va l’amender et améliorer à terme sa capacité à retenir l’eau. Enfin, il évite l’apparition des mauvaises herbes qui détournent à leur profit une partie non négligeable de notre si précieuse eau d’arrosage. Pas d’humidité sans eau Mais le paillage ne fait pas tout et ce serait une grave erreur de penser qu’il suffit de le pratiquer assidument pour se passer d’arrosage. Car s’il diminue l’évaporation Outdoor Zoom sur 26
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