Construire Juin 2021
métallique peut revêtir différentes formes selon la particularité de l’escalier. Il se combine parfaitement aux mains courantes ou aux garde-corps, qu’ils soient en verre, en acier ou en bois. Une combinaison d’éléments des plus créatifs. La sécurité avant tout Une fois déterminés la forme et le matériau pour réaliser l’escalier de vos rêves, vous devrez vous pencher sur les notions de praticité et de sécurité. Des personnes âgées ou de jeunes enfants résident-ils dans votre foyer ? Minimisez le risque de chute en prévoyant une profondeur de marche d’au moins 21 cm et une hauteur comprise entre 17 et 21 cm. Mieux vaut également aménager une rampe ou une main courante et faire installer un palier de confort dès que vous excédez une volée de quinze marches. Prévoyez aussi un dégagement d’au minimum 1 m 2 en haut et en bas, et optez pour un modèle avec contremarches ou un antidérapant pour éviter que vos pieds ne glissent. Au même titre que la rampe ou les contremarches, les antidérapants d’escalier permettent de sécuriser celui-ci et de limiter les risques de chutes. Si vous avez des enfants en bas âge, cela peut être une solution afin de prévenir des accidents domestiques... Évitez néanmoins les revêtements collés qui ont tendance à se détacher avec le temps. Sachez qu’il existe des vernis et des peintures antidérapantes, parfaitement adaptés à cet usage. Construction Dossier 40 Si vous voulez parler le même langage que les professionnels, un petit lexique s’impose ! Balancement : tracé des marches dans la partie tournante de l’escalier afin d’améliorer le confort de la montée. Balustre : petit pilier mouluré entre le limon et la main courante. L’ensemble balustre – limon – main courante forme le garde-corps. Collet : la mesure d’une marche balancée du côté jour. Le collet est plus petit que le giron. Contremarche : la partie verticale sur l’avant de la marche. Découvert : la partie visible d’une marche. Degré : la hauteur d’une marche. Echappée : la hauteur disponible entre la marche et la volée du dessus. Emmarchement : la largeur utile d’une marche. Escalier à l’anglaise : escalier dont les marches et les contremarches sont fixées sur une poutre découpée appelée « crémaillère ». Pour des marches en pierre, la crémaillère est en métal. Escalier à la française : escalier disposant de deux limons parallèles (ou d’un limon et d’un faux limon) dans lequel les marches sont encastrées. Escalier adossé : escalier dont les marches s’appuient sur le mur qu’il longe. L’autre extrémité des marches peut être libre ou appuyée sur un mur d’échiffre, avec ou sans limon. Garde-corps : ensemble constitué d’une main courante et de balustres destinés à assurer une protection devant un vide (rampe ou balustre). Giron ou profondeur des marches : distance séparant le bord de la marche et l’aplomb de la marche supérieure. Hauteur à monter : hauteur de sol à sol fini (par exemple du parquet du rez-de-chaussée à la moquette du palier du 1 er étage. Hauteur de marche : distance séparant le haut d’une marche de la marche suivante. Jour : côté de l’escalier situé vers le vide. Limon : pièce d’appui qui suit la rampe de l’escalier du côté du jour et dans lequel s’incrustent les marches et les contremarches. Main courante : partie supérieure de la rampe. Marche palière : marche qui constitue le bord du palier. Mur d’échiffre : mur qui soutient l’escalier côté jour. Palier : plate-forme entre deux volées d’escalier. Rampant : pente de l’escalier. La ligne de rampant est la ligne passant par les nez de marches. Paillasse : forme de l’escalier réalisé en béton coffré. La paillasse doit ensuite être revêtue. Semelle : dessus d’une marche dans le cas d’un escalier habillé. Trémie : ouverture dans la dalle pour permettre le passage d’un escalier. Volée : partie comprise entre deux paliers ou deux étages. Glossaire
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