Construire Avril 2021

Outdoor Conseils de pro une attaque, on nettoie, on coupe. Tout de suite. Si on attend, ce sera trop tard. » Jardiner, c’est donc regarder pousser ses plantes, et bien penser son jardin en amont. Jardinez avec votre cœur, mais aussi avec votre tête ! Ils ont collaboré à cet article : Hortical Projardin : 5, rue Jean-Chalier PK4, Nouméa, tél. : 41 78 00, Facebook : Projardin. La Quincaillerie Calédonienne : rue Ampère, Ducos, Nouméa, tél. : 27 47 22, Facebook : La Quincaillerie Calédonienne. 76 Champignons Contre les champignons, après avoir coupé les parties trop infectées (que l’on brûlera plutôt que de les mettre au compost), pulvériser sur les zones contaminées une cuillerée de bicarbonate diluée dans un litre d’eau avec trois cuillerées d’huile d’olive. Attention à ne pas mettre trop de bicarbonate, cela brûlerait les feuilles. Une décoction d’ail à pulvériser fonctionnerait aussi. La bouillie bordelaise, à base de cuivre et de chaux, vendue en jardinerie, est la solution industrielle. Attention, le cuivre reste toxique pour l’environnement. Pucerons, cochenilles, acariens… Pulvériser du savon noir en préventif empêche les insectes de s’installer sur la plante. En curatif, cela peut tuer certaines cochenilles. Une décoction d’ail et de piment dans un litre d’eau à pulvériser fonctionnerait contre les pucerons. La marque Solabiol, vendue en jardinerie, propose un insecticide prêt à l’emploi à pulvériser sur la plante, à base d’huile de colza. Pour les plantes en pot de la maison, leur donner un bon bain en lavant les feuilles à grande eau pour contrer les cochenilles. Laissez des coccinelles manger quelques feuilles, elles sont de bons prédateurs des cochenilles. Contre les insectes, les agriculteurs bio utilisent le Bacillus thuringiensis, une bactérie insecticide qui tue l’insecte par ingestion. Les pucerons sont spécialement attirés par la couleur jaune. Il existe donc des pièges jaunes collants à placer près de la plante. C’est également un bon indicateur : si attaque de pucerons il y a, vous serez tout de suite au courant. Escargots Contre les rampants, on conseille souvent de placer autour de la plante des produits au sol qui les empêchent de se déplacer : coquilles d’œufs, scorie, cendre…Le piège à escargots classique : dans plusieurs bocaux ouverts, mettre un fond de bière, puis les disposer dans le jardin. Les gastéropodes se jettent dessus et n’en ressortent plus. La bonne vieille technique : sortir en pleine nuit avec sa lampe torche et récolter les escargots. En jardinerie, vous trouverez des répulsifs à escargots à base de produits naturels. Fourmis La terre de diatomée, soit mélangée au terreau lors du rempotage, soit saupoudrée autour de la plante, tuera les fourmis. Attention à ne pas abuser de la terre de diatomée, qui, bien que naturelle, peut s’avérer mortelle pour les insectes utiles. Le marc de café humide serait également un poison efficace contre les fourmis. Si vous ne voulez pas assassiner ces petites bêtes, pour les plantes en pot, tracez un trait à la craie autour du pot, voilà une barrière infranchissable pour ces demoiselles. L’odeur du citron perturbe leurs phéromones. Si vous savez où se trouve la fourmilière, pulvérisez de l’eau citronnée dessus pendant plusieurs jours. Ou placez un citron coupé au pied de la plante convoitée. Naturel n’est pas bénin Les produits phytosanitaires autorisés pour les cultures biologiques, les produits dont le composant actif est d’origine naturelle, ou même les recettes de grand-mère, ne sont pas forcément anodins. Une fois que vous avez appliqué un produit, quel qu’il soit, il est toujours recommandé d’attendre au moins trois jours avant de semer ou de récolter. Il est toujours déconseillé de mettre quelque produit que ce soit au contact de la peau ou des muqueuses. Et encore moins de l’ingurgiter. La décoction à l’ail et au piment, par exemple, personne n’en voudrait une goutte dans l’œil, pourtant, c’est naturel… Des astuces