Construire Novembre 2020

Texte : Antoine Pecquet En 2000, le teck était au sommet de sa forme. Des transats aux lits à baldaquin en passant par les farés, les meubles télé et les tables opium, tout se déclinait dans ce bois tropical noble. Si la « teck mania » est un peu retombée, les Calédoniens restent attachés à ce matériau, qui a su se renouveler. LE TECK imputrescible et toujours actuel L’ âge d’or du teck en Calédonie est passé, et avec lui plusieurs enseignes proposant du mobilier en provenance d’Asie, telles Teck Home, Oomchiva design ou encore Domicile inconnu. Mais certaines ont résisté au temps, comme Meuble 2000, Meubles Import ou Pacific Gallery. Si elles ont diversifié leur offre avec des essences moins nobles et des matériaux composites ou synthétiques, le teck reste une valeur sûre. « Le mobilier en teck, spécialement pour l’extérieur et la salle de bains, représente à peu près 60 % de nos ventes », précise le gérant de Pacific Gallery. Un temps, les dégâts environnementaux causés par l’exploitation intensive des forêts ont pu rebuter une part de la clientèle, mais le teck jouit aujourd’hui d’une meilleure image. «  Le président indonésien est un ancien négociant en bois, il a redressé la réputation de la filière en imposant des règles d’exploitation du teck plus durables  », explique Valérie Caillard, la patronne de Meuble 2000. Un meuble sur deux vendu chez elle est en teck. «  Les fabricants se sont adaptés au goût occidental, avec des lignes plus sobres, mais les pieds opium ont toujours du succès », assure-t-elle. 20 Dans les premiers numéros du magazine Construire, il était courant de trouver des articles de la rédaction sur le teck, et de nombreuses publicités des enseignes en vogue il y a vingt ans. Anniversaire 20 ans ! Numéro spécial

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