Construire Juin 2020

© Instituto Tecnológico de Monterrey 60 Pratique Tendances & repérages La Hexbox ni clou ni vis Une drôle de structure s’est installée sur l’une des terrasses de l’Université de Sydney. Le Hexbox d’Eduardo De Oliveira Barata de l’école d’architecture de Sydney. Celui-ci assure que ce projet fait partie des plus drôles sur lesquels il lui ait été donné de travailler. Il s’agit d’une structure entièrement en contreplaqué de la gamme néo-zélandaise Ecoply, dont les alvéoles imitent celles d’une coquille d’escargot. Aucun morceau de métal n’a été utilisé pour réaliser cette structure de 45 m 2 , dont chaque pièce a été taillée au millimètre, encastrée et collée. Le schéma a entièrement été réalisé numériquement. Un hôtel flottant sous les aurores boréales Après seize mois de travaux, l’hôtel-spa Arctic Bath avec ses 12 chambres construites sur la rivière Lule, en Laponie, vient d’ouvrir ses portes. L’Arctic Bath, dessiné par les architectes Bertil Harström et Johan Kauppi, propose 6 cabines surélevées et 6 cabines flottantes, avec, au centre, une structure circulaire comprenant les saunas, les bains chauds et un grand bain de glace en son cœur. Les architectes se sont inspirés des structures flottantes construites par les bûcherons pour transporter le bois sur la rivière. Les cabines en partie vitrées offrent une vue imprenable sur les paysages arctiques et parfois sur les aurores boréales. Source Journal du design Un abri lunaire en origami (ou presque) Vivre plusieurs mois dans un origami géant ? C’est l’idée un peu folle de Sebastian Aristotelis et Karl-Johan Sørensen, deux architectes danois fondateurs du bureau d’études SAGA Space Architects. Les deux compères ont conçu un abri auto-dépliable inspiré de l’art japonais de l’origami, avec une idée en tête, être sélectionnés par la Nasa et son programme Artemis, qui projette d’installer des hommes sur la Lune à l’horizon 2024. L’abri conçu par les deux architectes danois, baptisé Lunark, est facilement transportable et auto-dépliable. Il est composé de 328 panneaux tissés entre eux avec une couture flexible et étanche. L’habitat lunaire, taillé pour accueillir deux personnes, se compose d’un cadre compact en aluminium qui doit lui permettre de se poser sans encombre sur le sol lunaire, avant de “s’étendre” pour atteindre sa taille maximale. Deux cabines insonorisées composent l’intérieur de l’abri, afin de maintenir un certain niveau d’intimité, ainsi que des panneaux lumineux visant à imiter les cycles jour-nuit et aider ses occupants à conserver un rythme biologique sain. A cela s’ajoutent bien entendu des produits alimentaires et des réserves d’eau en quantité suffisante. Le module comprend également un simulateur météo. Afin de tester le module, la paire d’architectes prévoit de s’installer trois mois au Groenland. Mais avant d’entamer cette aventure, ils ont lancé une campagne de financement participatif afin de construire une version grandeur nature du Lunark, pour l’instant en phase de prototypage. Une série de récompenses est prévue pour les généreux donateurs, allant de fêtes virtuelles à la possibilité d’avoir son nom inscrit sur la paroi intérieure du module.    Source L’Usine nouvelle

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