Construire Mars 2020
79 La bonne recette Pour Adrien Scholtes, la bonne recette pour un bassin de qualité c’est : un bon emplacement (jusqu’à six heures d’ensoleillement maximum par jour), un bon volume d’eau (au moins 50cm de profondeur), des cachettes pour les poissons (quelques cailloux au fond mais pas trop, des recoins, des plantes), un juste équilibre entre les plantes et les poissons (des plantes adaptées et surtout pas invasives ! et un litre d’eau par centimètre de poisson à taille adulte), et un bon système hydraulique (deux pompes pour relayer si l’une tombe en panne, des jeux d’eau type cascade pour oxygéner le bassin, des filtres). Une réglementation stricte Attention ! Sur le Caillou, il est interdit de posséder, d’échanger, de déplacer, de commercialiser certaines espèces de plantes considérées comme invasives : jacinthes d’eau, laitues d’eau, lentilles, fougères d’eau, élodées de Floride… De même, en province Sud, il est formellement interdit de ramasser des cailloux dans le lit d’une rivière, ou de récupérer des plantes ou du bois. Pour aménager un bassin avec des galets de rivière, il est possible d’en acheter dans des carrières. Quelques plantes et poissons bien pratiques ! Voici quelques conseils d’Adrien Scholtes de plantes et poissons bien utiles dans un bassin . « Implanter un bassin, c’est tenter de reproduire un écosystème local. Il faut donc trouver le bon équilibre entre les plantes, les poissons… Plus il y a un grand volume d’eau, plus l’équilibre se fera facilement et naturellement. Après, le système de filtration est là pour pallier les impondérables. » Contre les larves de moustique : des utricularia vulgaris, des plantes carnivores aquatiques qui se feront un banquet des larves de moustique. Il est toujours bon d’attirer les libellules dans votre bassin, leurs larves sont des tueuses de larves de moustique. Les poissons macropodes sautent à l’extérieur de l’eau pour attraper les moustiques qui oseraient s’aventurer au bord du bassin. Les poissons-docteurs ou garraruffa sont des nettoyeurs compulsifs. Ils sont très utiles pour entretenir votre bassin (et vos orteils !) En échange des plantes invasives, on trouve des plantes aquatiques locales fort belles, comme le marsilea mutica, un trèfle à quatre feuilles. La reine des bassins, c’est l’echinodorus bleheri. Facile à entretenir, peu exigeante, elle vit autant dans un bassin ombragé qu’ensoleillé et fait de jolies petites fleurs blanches. Les garraruffa sont des nettoyeurs compulsifs
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy MjE1NDI=