Construire Juillet 2019
des collines environnantes. Une réalisation qui revient environ à 17 000 F du m². Préparation complète Si la palette des produits d’étanchéité s’élargit, le bon vieux bitume a fait ses preuves et garde ses adeptes. Telle la société Action Etanche NC, qui effectue régulièrement des préparations de toitures pour recevoir des plantations. La méthode permet d’assurer l’étanchéité et le traitement anti-racines dans les règles de l’art. « On commence par poser un vernis d’impression, puis une plaque d’isolant rigide de 5 cm, sur laquelle on applique le bitume sous forme de complexe bicouche spécial jardin. Reste ensuite à effectuer les relevés, en bitume ou en résine, et à poser les évacuations pluviales et des plaques de drainage en polystyrène perforé », détaille Michel Charlier, le gérant, qui a notamment à son actif la toiture en herbe de l’école élémentaire Tuband 2, de plus de 1 000 m². Le coût indicatif des matériaux et de la mise en œuvre peut dépasser les 30 000 F du m² mais varie en fonction des projets et des surfaces à traiter. Pour plus de précisions, il convient de demander un devis. Murs verts sur mesure Les murs de la maison, dehors ou dedans, peuvent aussi se parer de verdure. Une idée déco nature et abordable puisqu’on trouve, chez House, des tableaux végétaux de 40 x 40 cm à 19 900 F ou de 60 x 60 cm à 29 900 F. Composés de vraies plantes naturalisées, ils gardent un aspect raisonnablement frais et vivant sans nécessiter d’arrosage ou d’entretien. Mais le nec plus ultra est le mur végétal sur mesure, un produit proposé par plusieurs entreprises de la place. Perret Hydroculture s’est fait une spécialité des installations intérieures. « Nous créons des murs de toutes dimensions, à la demande, à partir de modules de culture en PVC fixés sur du contreplaqué marine protégé par une plaque d’alucobon », explique Charles Perret, cogérant de la société. Peint en blanc, le support est conçu pour s’effacer au maximum, donnant l’impression que les plantes poussent à même le mur. Un cadre bois ou aluminium peut être ajouté en option. Le système comporte un bac d’eau et une pompe électrique qui assure l’hydratation des végétaux en circuit fermé. « Les plantes poussent sans terre, sur billes d’argile, pour garantir la propreté et éviter la présence de vers et d’insectes », précise Charles Perret. Fresques végétales L’installation demande peu d’entretien en dehors du contrôle de niveau d’eau deux à trois fois par mois. « Il suffit de vérifier la jauge, de remplacer l’eau évaporée si nécessaire et d’y ajouter chaque mois un peu d’engrais », explique Olivier Perret, fondateur de Perret Hydroculture. L’entreprise cultive des plantes sous serre, et réalise des compositions à la demande. « On conseille d’utiliser trois espèces végétales différentes au minimum pour donner de la variété, et de ne pas dépasser huit espèces pour éviter l’effet choucroute », rajoute Richard Silly, de Caledogreen, crée des murs végétaux à partir d’un substrat naturel, l’asphaigne. 43
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