Construire Mai 2019

Longtemps limité à fournir du rondin, le pin des Caraïbes, ressource locale, jouit depuis peu d’un agrément pour la construction. En attendant sa certification aux normes européennes, prévue en juillet, le pinus calédonien est au cœur de la stratégie de développement du groupe Bois du Nord et a déjà montré sa fiabilité à travers de belles réalisations. Lepinlocal Unmatériau qui se structure 6 construction Dossier N ée de la réunion d’Ecobois Concept avec la Scierie de Netchaot en 2016, l’entreprise Bois du Nord fait du pin des Caraïbes, « pinus » pour les intimes, le fer de lance de son activité. Exploitante de la forêt du plateau de Tango, la firme commercialise les produits de première transformation pour lesquels l’essence locale est connue et appréciée de longue date, soit les rondins et demi-rondins, bois de coffrage et paillages. Désormais, Bois du Nord met aussi l’accent sur les produits de structure, dits de deuxième transformation : chevrons, poutres, madriers et bastaings. « Il est arriv par le pass que le pin local connaisse des problèmes de s chage imparfait, mais c’est de l’histoire ancienne. Notre process de traitement r pond aux normes europ ennes et la qualit structurelle de nos produits se place dans la fourchette haute », assure Guillaume Darmizin, le gérant de Bois du Nord, qui revendique un investissement de 500 millions de francs en deux ans dans la modernisation de l’entreprise et attend impatiemment la certification du pinus local, attendue en juillet. Bonnes performances À la tête d’une production passée, depuis 2016, de 400 m 3 à 2 400 m 3 par an, Bois du Nord utilise également le bois issu de nos forêts pour produire des structures

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