Construire Mai 2019

La led : quézaco ? La diode électroluminescente bleue a été créée dans les années 90 au Japon. D’ici 2020, elle pourrait représenter 75% du marché de l’éclairage domestique et automobile, selon Wikipédia. Très économe en énergie elle est beaucoup utilisée dans les éclairages publics. Ainsi, depuis quelques mois voire quelques années, les communes comme Dumbéa ou le Mont-Dore ont entamé un processus de changement des lampes à sodium pour de la led. Mais les diodes pourraient augmenter la pollution lumineuse nocturne et perturber les animaux de nuit, insectes, oiseaux, mammifères. Chez les particuliers, la led commence sérieusement à envahir les maisons. D’autant que les ampoules leds avec des culots classiques à vis sont disponibles de partout. Et les variateurs d’intensité sont accessibles quasiment sur toutes les ampoules de qualité. La led permet plusieurs sortes de teintes : le blanc froid, le blanc chaud et la lumière du jour. Mais également des teintes colorées : jaune, bleu, vert, rose… La diode électroluminescente consomme 10 fois moins que les ampoules à filament et deux fois moins que les lampes fluorescentes. Elle ne produit pas de chaleur et est recyclable à 97%. Une bonne qualité d’ampoule à led a une durée de vie estimée entre 8 et 10 ans. Malou et son ambiance feutrée senteur coco F Fleurs de lotus, hibiscus, tortues ou margouillats se projettent sur les murs dans un orangé chaleureux. Ils sont auréolés de gouttes de lumière, créant une ambiance douce et apaisante. «  C’est ce qui me correspond  », glisse Malou, artisane, derrière ses luminaires en noix de coco et bois flottés. La jeune femme, qui travaillait dans les assurances, a effectué une belle reconversion professionnelle en créant en février 2018 My Pacific Wood Light. Malou fabrique des lampes dans son petit atelier du Mont- Dore : «  J’ai toujours bidouill des tas de trucs. Quand je suis arriv e en Nouvelle-Cal donie en octobre 2017, je me suis dit, c’est g nial ces noix de coco !  » Elle assure ne pas s’être réveillée un matin en se disant, tiens, je vais faire des luminaires. «  Je suis pas mal esprit z ro d chet, j’ai voulu faire mon huile de coco. L’huile, ça a rat . Je me suis retrouv e avec une douzaine de demi-coques vides. J’ai commenc faire des photophores.  » Puis l’artisane s’améliore, peaufine son travail et pense à créer des lampes. Pour réaliser une lampe, plusieurs heures de travail sont nécessaires. «  Il faut d bourrer la noix de coco, un travail ingrat et compliqu . » Puis la noix est meulée, poncée, poncée à nouveau avec un papier plus fin. Malou crée ensuite son design. «  Je fais trois types de luminaires : les motifs cal doniens, les ambiances plus zen, et les motifs projet s au mur. » Puis elle perce de petits trous pour créer le dessin. Il faut encore nettoyer l’intérieur de la noix de coco, poncer à nouveau, dépoussiérer, puis monter l’abat-jour coco sur un pied de bois flotté. Encorder le câble électrique pour des raisons esthétiques, poser le tout sur un socle, vernir. Et allumer. « C’est le moment que je pr fère ! » Les luminaires de My Pacific wood light, sont en vente dans la boutique Les Arts du Pacifique à l’Anse-Vata et au Biomonde Saint-Hubert au centre-ville, et Malou participe aux marchés d’artisanat. Sur Facebook : My Pacific wood light, par tél. : 91 31 86. Premier prix : 14 000 F. 24 Décoration Dossier de la maison La lumière au centre de la maison La Portrait

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