Construire Mars 2019
39 pour les chauffe-eau de 250 litres et plus. « Pour les chauffe-eau de 125 litres, il n’est pas nécessaire de prévoir une extraction de gaz, la ventilation naturelle suffit », assure le spécialiste. Il faut penser à avoir une arrivée d’eau froide, et surtout, « à distribuer intelligemment l’eau chaude. Si c’est une rénovation, il est conseillé de remettre le chauffe-eau à l’endroit où il était avant pour éviter de tirer des longueurs de tuyau. » Sinon, pour une construction neuve, prévoir de placer la buanderie suffisamment proche de la ou des salles de bains et de la cuisine… Pour un chauffe-eau électrique, vous aurez besoin d’une évacuation des eaux usées de 32 mm de diamètre minimum. « Mais comme c’est de l’eau propre, elle pourra être évacuée dans le réseau d’eau pluviale. » Il faudra compter également sur un accès à l’électricité, évidemment. « Soit avec une prise électrique, soit avec une boîte de dérivation. » La ventilation Pièce humide par excellence, il est nécessaire de ventiler la buanderie au maximum, à l’aide d’un petit extracteur d’air mural ou d’une réelle ventilation mécanique contrôlée (VMC), qui requerra une alimentation électrique. La VMC doit être reliée à l’extérieur, le chemin le plus court étant le mieux. La buanderie devrait avoir idéalement un mur donnant directement sur l’extérieur. Penser là aussi à placer une grille sur la sortie extérieure de la ventilation pour éviter que des petits animaux ou des insectes s’installent dedans. Les différents corps de métier Pour bâtir une buanderie, plusieurs professionnels peuvent intervenir. Un plombier, bien sûr, mais également un électricien. Un plaquiste, un peintre, un carreleur ou encore un maçon seront peut-être nécessaires en fonction du chantier . « Il est toujours bon que le client connaisse ses réseaux, voire qu’il ait les plans de la maison », conseille Pierre Rodet, qui ajoute : « Il ne faut pas hésiter à faire appel à un architecte d’intérieur qui sera de bon conseil. » Le choix des matériaux « Il faut favoriser le cuivre plutôt que le PER (polyéthylène réticulé), surtout pour une question de fiabilité », estime le spécialiste. « Le tube multicouche est un matériau qui existe depuis une vingtaine d’années, c’est également un bon produit. » « Le tube multicouche est inerte, facile à manier, ne craint pas la corrosion, s’avère plus qualitatif que le PER, se met en œuvre sans risque, et ne nécessite pas de consommable (brasure, gaz…). De plus, raccordé par sertissage, il permet de gagner un temps précieux tout en offrant l’assurance d’un raccordement parfaitement étanche », peut-on lire sur lemoniteur.fr. Concernant les évacuations, selon notre coach en plomberie, « il faut éviter les flexibles, et utiliser exclusivement du PVC (polychlorure de vinyle). Et surtout, toujours laisser les siphons accessibles ! » n
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