Construire Mars 2019

La rénovation ou la construction d’une maison, c’est du sol au plafond. On prend un soin tout particulier au revêtement du sol (parquet, carrelage…), au revêtement des murs (peinture, papier peint…), mais le plafond aussi a toute son importance. Unplafond au sommet 28 CONSTRUCTION Dossier L a pose d’un faux plafond permet d’assurer une isolation autant thermique que phonique de votre maison, de cacher le toit, de rabaisser la hauteur d’une pièce, de ranger des câbles et des tuyauteries, ou encore d’incruster des luminaires. Il peut être blanc de blanc, carré, droit, ou créatif, arrondi, coloré, incrusté de leds. Dans le monde du plafond aussi on peut laisser libre cours à son imagination ! Dans les limites de budget imposées, évidemment. Sur le Caillou, les Calédoniens se tournent davantage vers les plaques de plâtre. « 80 % des chantiers se réalisent avec ce matériau », assure Aymeric Coppel, directeur de la Scet. Un bon artisan En effet, les plaquistes nemanquent pas. Mais attention, l’essentiel pour avoir un beau plafond, qui durera dans le temps, c’est de faire appel à un bon artisan. «  La durée de vie des plaques de plâtre peut facilement dépasser trente ans si la maison est saine. Et si elles sont bien posées », précise Sylvain Fièvre, d’Agencement plaquiste Fièvre . « Il faut que les joints soient bien réalisés et qu’il y ait quelques millimètres de jeu au moins entre les plaques de plâtre et les autres matériaux pour éviter les infiltrations », conseille l’artisan. Ce matériau semble cumuler pas mal d’avantages. «  Facile à couper, à manipuler  », selon Sylvain Fièvre. «  Facilité de pose, rapidité, et coût maîtrisé  » , résume Aymeric Coppel, de la Scet. «  Le coût est abordable  », confirme Amaury Debascoche, responsable commercial chez Decorama, tout en précisant que «  le matériau est moins cher, mais il demande davantage de finitions  » . Il ajoute : «  Le Placo®, avec un bon artisan, permet une décoration libre, c’est un matériau idéal pour les créatifs, tout en demandant de la technique. » De plus, il existe une «  gamme immense de plaques de plâtre  », continue-t-il. Eau, feu, polluants… Car on pourrait bien croire que, ne résistant pas à l’humidité, le plâtre ne se pose que dans le salon. Mais c’est sans compter l’évolution technologique constante dans les matériaux de construction. Aujourd’hui, on peut poser des plaques de plâtre dans une salle de bains, voire même en extérieur, en sous- forgets. Elles sont dites hydrofuges, soit résistantes à l’humidité, «  mais on ne construit pas une piscine avec non plus ! » sourit Aymeric Coppel, qui précise que sa marque de plaques de plâtre a servi à bâtir les plafonds de la piscine de Magenta. Quand même ! Certaines plaques résistent au feu, et permettent donc de répondre à des normes et d’être posées dans des cuisines industrielles par exemple. D’autres encore sont insonorisées, ou peuvent dépolluer l’air ambiant. Bref, la technologie s’est invitée dans les plaques de plâtre. Après, tout dépend des goûts, de la réalité topographique de la maison, et du budget, évidemment. Les sous-forgets sont souvent en PVC, idéal pour l’extérieur.

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