Construire Octobre 2018

CONSTRUCTION Dossier D éjà, avant de vous lancer un peu au hasard dans votre recherche de terrain, il faut bien verrouiller votre budget pour éviter une décision compulsive. Le plus courant (et le plus simple) est d’acheter un terrain déjà viabilisé. Certaines personnes profitent généralement de la créa- tion d’un lotissement pour se lancer dans la construction de leur maison. De cette façon, elles bénéficient de nom- breux avantages. Les parcelles de terrain, viabilisées par le lotisseur, sont bornées, parfaitement constructibles, et leur surface garantie. Ce genre de terrain offre les indis- pensables raccordements en électricité, en eau, télé- phone et évacuations. Le futur propriétaire n’aura donc aucun problème de raccordement aux réseaux divers, ni aucuns travaux à faire. De la même manière, la nature du sous-sol est garantie. Le lotisseur se charge d’obtenir toutes les autorisations et attestations nécessaires, autant de démarches admi- nistratives un peu laborieuses que l’acheteur n’aura pas à faire. « En ce moment, les premiers terrains abordables se situent à Arborea, à Païta nord. Le terrain, c’est notre gros problème. On a les clients, mais peu de terrains avec de bons rapports qualité-prix. À Dumbéa-sur-Mer, par exemple, les terrains ne sont pas immenses… », explique Olivier Rossi, de Villas Nautica. Néanmoins, l’acheteur devra parfois se soumettre à quelques contraintes, comme le respect du règlement du lotissement et des normes architecturales (couleur des toitures ou des boiseries, nature des toitures, aspect exté- rieur et couleur, implantation des clôtures, stores, etc.). Acheter un terrain isolé Si l’on s’oriente vers un terrain « sans rien », cela donne une quasi totale liberté de choix et de construction, mais, revers de la médaille, l’acheteur devra tout vérifier de A à Z avant de signer… « Il faut demander au cadastre (ca- dastre.dittt@gouv.nc ou 28 03 21) une fiche cadastrale avec toutes les infos, notamment le bornage exact. » Mais dans le cas d’un terrain isolé, le cadastre, les che- mins, les clôtures, ne sont pas des preuves irréfutables des limites du terrain. Seul le bornage réalisé par un géo- mètre expert est incontestable. En effet, le cadastre est un élément fiscal qui servira aux calculs de l’impôt foncier. Il donne des indications, des renseignements, mais pas de preuves. « Il faut aussi s’assurer que le terrain se trouve dans une zone constructible, et surtout être certain qu’il soit 31 Mais aussi… n Demander l’avis du voisinage à propos de l’environnement, de leur choix de construction. n Faire plusieurs visites du coin, à des heures différentes de la journée et de la semaine, pour se rendre compte d’éventuelles nuisances (bruit...).