Esterno Notte Le 16 mars, à 20h55, sur Arte Tulsa King Sur ParamountTV Fraîchement libéré de prison après une peine de 25 ans, l’ex-parrain de la mafia new-yorkaise Dwight Manfredi, dit « Le Général », se fait virer sans cérémonie par un baron du crime. Exilé à Tulsa, en Oklahoma, Dwight décide de constituer sa propre équipe avec une brochette de personnages hauts en couleur. Parviendrat-il à rebâtir un nouvel empire du crime dans un lieu aussi improbable ? Avec Sylvester Stallone. The Glory Sur Netflix Une jeune femme harcelée au lycée, au point d’arrêter l’école, a longtemps réfléchi au meilleur moyen de se venger. Elle devient ainsi enseignante dans une école primaire et accueille dans sa classe l’enfant de celui qui l’a le plus persécutée. Code 37 Sur Amazon Prime Hannah Maes est nommée capitaine au sein de la brigade des mœurs de Gand où elle dirige avec tempérament et finesse sa nouvelle équipe exclusivement masculine : Charles, adepte des méthodes traditionnelles de la vieille école, Bob le macho et le jeune Kevin, spécialiste des nouvelles technologies. Malgré leur scepticisme, les enquêteurs découvrent peu à peu cette trentenaire d’un genre nouveau. On comprend rapidement que l’arrivée de Hannah n’est pas un hasard. Elle est revenue pour résoudre une affaire personnelle… Rome, mars 1978. Aldo Moro est président de la Démocratie chrétienne (DC), premier parti politique italien depuis trente ans. Dans le contexte tendu des années de plomb, qui voit le pays secoué par des attentats terroristes de tous bords et la montée des extrêmes, il travaille à la constitution d’un gouvernement d’union nationale soutenu par le Parti communiste. Ce compromis mûrement réfléchi suscite des réticences au sein du gouvernement, et de la colère chez les militants radicaux. Le 16 mars, alors qu’il se rend au Parlement, où sa proposition doit recevoir un vote de confiance, Aldo Moro tombe dans un guet-apens organisé par un commando des Brigades rouges. Son escorte est abattue sans sommation, lui est kidnappé. Le pays est sous le choc… L’art et les faits Toute la lumière n’a pas encore été faite sur l’enlèvement d’Aldo Moro, qui s’est révélé comme un tournant majeur de l’histoire de l’Italie du XXe siècle. Après son film Buongiorno, notte (2003), qui adoptait le regard d’une activiste des Brigades rouges, Marco Bellocchio porte l’affaire à l’écran pour la seconde fois, approfondissant son approche à travers cette série qui se pose comme une «interprétation artistique» des faits. Le récit multiplie les points de vue pour analyser l’enchaînement des causes et des effets qui a conduit à une mort absurde, signant autant l’échec du gouvernement que celui de l’action terroriste. Au fil des épisodes, le clan politique d’Aldo Moro, sa famille, le pape, un couple de révolutionnaires et Moro lui-même se retrouvent ainsi pris au piège d’un engrenage qui les dépasse. Bellocchio filme cette histoire comme une tragédie, doublée d’un récit d’espionnage où chaque personnage apparaît dans sa profondeur – y compris les plus grotesques, comme le ministre de l’Intérieur, Francesco Cossiga, qui manque de basculer dans la folie. Une œuvre sombre et captivante servie par un casting de choix, en tête duquel on retrouve Fabrizio Gifuni (Nos meilleures années), Toni Servillo (Il Divo, La grande bellezza) et Margherita Buy (Mia madre). SERIAL ADDICT 9
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