COULISSES 6 In the Flesh Quatre ans après sa mort, Kieren Walker reprend sa place au sein de sa famille. Peu de temps après son décès, plus de 140 000 morts étaient sortis de leur tombe, obligeant les humains à lutter pour leur survie. Après des mois de réadaptation, les zombies, qu’on nomme désormais « personnes souffrant d’un syndrome de mort partielle » sont progressivement réintégrés à la société. Face au retour des «pourrissants », la grogne s’amplifie au sein du village, menée par un pasteur fanatique et par Bill, leader de la Force des volontaires humains – une milice locale dont fait partie la sœur de Kieren. Ce dernier, obligé de rester caché et choqué par le traitement infligé à ses pairs, se renseigne sur un mystérieux prédicateur qui se fait appeler «prophète mort-vivant ». Morts à vifs Parfait contrepoint britannique à la saga The Walking Dead, In the Flesh de Dominic Mitchell, à l’inverse de sa grande sœur américaine, concentre l’action au cœur d’une minuscule communauté rurale « sans histoire» du fin fond de l’Angleterre, où la prédominance du groupe – qu’il s’agisse d’une paroisse fanatisée ou d’une milice qui n’a pas su déposer les armes – ne laisse aucune place à la différence. C’est tout l’enjeu de cette belle œuvre, auréolée du Bafta de la meilleure mini-série en 2014 : ausculter une société postapocalyptique qui panse ses plaies et doit apprendre à vivre avec ses morts. Doter les ex-zombies de la parole et d’une conscience permet ainsi un déploiement narratif ingénieux, où chaque revenant se confronte aux fantômes de son passé. Tandis que les leaders des factions adverses soufflent sur les braises de la dissension, en privé, chacun tente de gérer ses traumatismes. Les protagonistes sont pourtant tous rongés par le même mal : l’ignorance et la peur, qui mènent droit aux extrêmes. Saisons 1 et 2, sur Arte.tv SAISON 2 Entre vivants et revenants, les tensions s’exacerbent et chacun se radicalise. Une deuxième saison en apothéose pour la série britannique qui ausculte les deux rives du Styx. Premier épisode : un an et demi après les événements, le « vivre ensemble » est bien mal en point.
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