Coco TV #1391

GAME // Rollerdrome, sensations fortes Nous sommes en 2030, une entité dirigée par une intelligence artificielle gouverne la destinée du monde. Un nouveau sport a fait irruption, le rollerdrome. Le principe est simple : un champion entre dans une arène, rollers aux pieds, et sera récompensé si, tout en effectuant des figures de haut vol, il vient à bout de ses adversaires, armés jusqu’aux dents. C’est sur ce concept original qu’est fondé le nouveau jeu des créateurs du déjà excellent Olli Olli World. Le titre mêle avec brio des éléments que tout oppose, puisant à la fois dans la saga Max Payne ou dans la série Tony Hawk’s. Le résultat aurait pu être une douce cacophonie, sans colonne vertébrale, mais la réalisation est si brillante qu’on ne peut que s’incliner devant le talent du studio Private Division. Une grande partie du crédit est à mettre à la fois du côté du gameplay, qui innove sans cesse, et de la direction artistique, absolument époustouflante, qui s’inspire autant de l’œuvre de Mœbius que de l’esthétique de Sable. Une sacrée claque. Rollerdrome, PC, PS // Saints Row, retour manqué En 2006, le premier Saints Rowtentait de s’affirmer comme un concurrent crédible au grand GTA. Mais Volition n’est pas Rockstar Games. Difficile, pour un studio de taille moyenne, de rivaliser avec un géant de l’industrie et un monument comme Grand Theft Auto. La saga a alors pris une dimension parodique assumée avec un certain succès. Le côté carnavalesque, décalé et surtout très drôle des Saints Row II et III ont fait mouche. Hélas, les développeurs sont allés trop loin : dans Saints Row IV, le héros fait exploser la planète, se bat contre des extraterrestres et s’en va ferrailler aux enfers. Hélas, si l’on retrouve bien par moments l’ambiance unique des premiers épisodes et son univers emblématique, le jeu est plombé par bien trop d’errements. Les bugs sont innombrables, la technique datée, les personnages ratés, l’intrigue d’une grande faiblesse. Saints Rowméritait mieux. Saints Row, PC, PS, Xbox Kirby avale tout ce qui passe à la portée de son appétit gargantuesque. Dream Buffet en a fait un concept de jeu. Sur un plateau à l’ambiance guimauve, les joueurs s’affrontent. Celui qui a avalé le plus de friandises avant la fin du temps imparti remporte la partie. Mais attention, plus votre Kirby est léger, plus il est agile et moins il est facile de l’éjecter hors de l’arène. À l’inverse, plus votre personnage est ventripotent, plus il va tomber rapidement. Cet équilibrage permet des renversements de situation mémorables. En empruntant tout autant à Fall Guys qu’à Super Smash Bros, Kirby’s Dream Buffet, sans jamais se prendre au sérieux, offre de nombreux moments de franche rigolade en famille. L’aspect répétitif des affrontements ne lui permettra pas de proposer une durée de vie très longue, mais cette expérience multijoueurs déjantée vaut le détour. Kirby’s Dream Buffet, Nintendo Switch // Kirby’s Dream Buffet C‘est dans les vieilles bornes que l’on fait les meilleurs jeux. Capcom Arcade 2nd Stadium s’inscrit dans cette démarche-là. Forte du succès du premier opus, cette compilation reprend l’excellente interface de son prédécesseur : l’immersion dans une salle d’arcade rétro est parfaitement réussie et la navigation entre le titre est intuitive et aisée. Le catalogue propose une grande diversité de jeu, des premiers Street Fighter à Super Puzzle Fighter, en passant par Night Warriors et Darkstalkers. De grands classiques des années quatre-vingt sont présents, comme SonSon, Savage Bees ou Arms Hyper Dyne, sans oublier des incontournables du sport et de la course. Au total, ce sont 32 monuments qui sont ici à redécouvrir. Capcom Arcade 2nd Stadium, PC, PS, Switch, Xbox //CapcomArcade 2nd Stadium 35_cocotv-gaming-hebdo_Page Magazine CocoTv Gaming 01/09/2022 15:55 Page1

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