Coco TV #1389

Résilience DES JOYAUX OCÉANIENS À SAUVEGARDER Dans ce nouveau numéro de Résilience, Caledonia nous propose de valoriser deux joyaux océaniens : la noix de coco et les feuilles de pandanus. Afin de sauvegarder ces produits qui sont au cœur des cultures océaniennes et qui assurent un revenu à de nombreuses familles, le projet PROTEGE, financé par l’Union européenne et piloté par la Communauté du Pacifique met en place des actions pour les valoriser. Le cocotier se boit, se mange, sert à élaborer des produits cosmétiques et se tresse. Au-delà de son aspect culturel, le coco est un moyen de subsistance notamment en Polynésie française ou à Ouvéa en NouvelleCalédonie. Mais aujourd’hui, plusieurs menaces pèsent sur les cocoteraies : le changement climatique, des espèces exotiques envahissantes ou le vieillissement des arbres. Nous suivrons Roland Bourdeix, chercheur en génétique et spécialiste du coco qui a récemment conduit aux îles loyautés un inventaire variétal des cocotiers pour le projet PROTEGE. Objectif : établir un catalogue pour sauvegarder des espèces en voie de disparition ou identifier les meilleures variétés pour tel ou tel usage. Puis direction Wallis et Futuna où pour la troisième année, cet arbre est à l’honneur lors de la fête mondiale du cocotier. Concours de tressage, dégustations de produits à base de coco, rencontres avec des artisans qui tressent ses feuilles ou sculptent ses noix… une journée haute en couleurs et qui éveille nos papilles ! Le pandanus aussi Les feuilles de pandanus sont quant à elles utilisées pour le tressage notamment en Polynésie française et plus particulièrement aux îles australes où ce savoir-faire se transmet de mère en fille. Certaines artisanes utilisent des pigments pour colorer les feuilles. Des procédés souvent complexes et longs à mettre en œuvre. Afin de les optimiser, le projet PROTEGE conduit une étude sur l’utilisation de nouvelles fleurs tinctoriales. Nous suivrons Émilie Stierlin chercheuse à l’université de la Polynésie française qui est en charge de cette étude. Graines de roucous, feuilles de papayers, extraits de curcuma ou sciures de pins, Émilie a établi des fiches techniques pour chacun de ces pigments. Elle a aussi déterminé leurs propriétés physicosanitaires qui permettent aux feuilles de pandanus de mieux résister aux moisissures ou aux bactéries. Résilience, dimanche 9 octobre, à 18h, sur Caledonia. COULISSES 7

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