Coco TV 1344

GAME // Nintendo Switch OLED, une mise à jour de confort La Switch OLED est disponible depuis le 8 octobre dernier au prix de 359,90 euros, soit 80 euros de plus que la version originale depuis que celle-ci est passée à 270 euros en septembre dernier. La principale différence saute aux yeux lorsque l’on sort de son carton la nouvelle venue. Comme le nom retenu l’indique, il s’agit du nouvel écran OLED de 7 pouces (17,8 cm) qui recouvre désormais la quasi-totalité de la face avant. C’est un peu moins d’un pouce de plus que la déclinaison classique et 1,5 pouce de plus que la Lite. Même si la définition demeure identique (720 p), la différence de rendu est flagrante avec un contraste parfait, des couleurs éblouissantes et des noirs profonds. Rien que pour cet écran, la Switch OLED vaut le coup pour tous ceux qui n’ont pas encore cédé aux appels de la sirène de Nintendo. Douce pour les yeux, la nouvelle Switch est aussi plus agréable à l’oreille avec un son stéréo amélioré. Le choix de revenir à des couleurs plus sobres pour les manettes et d’adopter un design plus épuré et plus travaillé pour le Dock, le socle où l’on pose la console pour la brancher sur la télévision, est bienvenu. On apprécie également la béquille bien plus solide qui permet de poser la Switch de façon stable. Deux améliorations techniques rendent enfin l’utilisation plus aisée au quotidien. À l’heure du tout dématérialisé, la mémoire interne a été doublée pour atteindre 64 Go et le Dock accueille désormais un port ethernet. Sous le capot, c’est toujours la puce Nvidia Tegra X1 qui officie. Il ne faut donc pas s’attendre à la moindre différence en termes de performances. La Switch OLED est ainsi davantage une mise à jour de confort bien menée qu’une véritable évolution. // Metroid Dread, Samus au sommet de son art Parmi les plus célèbres licences de Nintendo, comme Mario ou Zelda , il en est une qui a une place à part : Metroid . Les fans font de Samus Aran son héroïne emblématique, l’égale du plombier ou de l’aventurier. Pourtant, si tous les jeux Metroid ont reçu un accueil critique et public dithyrambique, les ventes sont restées décevantes. Dix-neuf ans après le dernier opus, Metroid Dread tente de réparer cette injustice. Le titre le fait une nouvelle fois avec un brio hors du commun. Gameplay jubilatoire qui marie comme jamais action, plateforme et exploration, graphismes sublimes, level-design d’une rare intelligence, difficulté relevée mais bien dosée… Metroid Dread est sans conteste le jeu de cette fin d’année. Metroid Dread , Nintendo Switch. Le sixième opus de Far Cry revient aux premières amours de la série : la jungle sud-américaine. Les premières heures passées dans ce Far Cry 6 sont porteuses de promesse. On retrouve les ingrédients qui ont fait le succès des premiers épisodes : un humour décalé, des personnages charismatiques, une intrigue, bien qu’usée jusqu’à la corde, qui fonctionne. Malheureusement, petit à petit, cette révolution naissante que le jeu nous invite à répandre perd de son intérêt. Les bugs sont trop nombreux, les missions répétitives et la sensation de déjà-vu (certaines parties sont de vulgaires copier/coller de Far Cry 5 ) est omniprésente. Sans parler de l’intelligence artificielle qui aurait des leçons à prendre de Pacman . Les amateurs de jeu d’action et de tir y trouveront certainement leur compte, mais on attendait mieux. Far Cry 6 , PC, PS, Xbox. // Far Cry 6 Le massacre de zombies en masse à grands coups de sulfateuse est devenu un genre vidéoludique à part entière, dont l’un des grands fondateurs est la série Left 4 Dead . Back 4 Blood reprend tous les éléments qui ont fait le succès de la saga. Le titre propose à quatre joueurs en coopération d’affronter, lors d’une trentaine de missions au fort niveau de rejouabilité, des hordes de zombies. Le gameplay est une merveille et l’adrénaline, bien amenée par une mise en scène efficace en diable, est toujours au rendez-vous. La difficulté est savamment dosée, offrant un challenge relevé sur la fin. On aurait aimé un bestiaire un peu plus dense, mais l’armement, les possibilités stratégiques, le système de cartes de corruption qui permet d’intensifier encore les combats, et le dynamisme des parties à plusieurs font vite oublier ce détail. Back 4 Blood , PC, PS, Xbox. // Back 4 Blood

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