Coco TV 1301

COULISSES 6 LE GRAND RESTAURANT, L’AMOUR EST DANS LE PRÉ, MON ADMIRATEUR SECRET Les programmes phares de M6 redémarrent Février est le mois des retours pour la chaîne M6. Le Grand Restaurant , L’amour est dans le pré , Mon admirateur secret reviennent avec de nouveaux participants et quelques nouveautés. Pouvez-vous nous parler de la genèse de ce projet ? Mon public me demande régulièrement s’il y aura un Grand Restaurant 3 alors, avec le producteur et ami Jean-Philippe Lemonnier, on s’est dit “chiche”. Tout a commencé par demander à des amis stars de cinéma ou de théâtre s’ils seraient d’accord pour participer. Il fallait au moins 10 grands noms pour commencer à être sûr de soi... Muriel Robin, Florence Foresti, Baptiste Lecaplain, Gérard Jugnot, Yolande Moreau, Alex Lutz et quelques autres ont donné leur accord, j’ai alors pu démarcher une chaine de télé ! L’équipe dirigeante de M6, avec qui je n’avais jamais travaillé, m’a dit OUI tout de suite et m’a promis une liberté qu’elle m’a laissée jusqu’à la fin ! Comment avez-vous travaillé sur l’écriture ? Au cas par cas et avec l’aide du génial auteur qu’est François Rollin, qui maitrise l’absurde mieux que personne. Et dans ce Grand Restaurant, de l’absurde, il y en a ! Mais je ne me suis pas empêché non plus d’aller vers la poésie, la transgressivité, l’émotion, le social... tout en surveillant une drôlerie constante. Je voulais un programme chic, un peu british. Comment avez-vous fait pour avoir autant de talents ? En plus des comédiens-amis, j’ai appelé des acteurs célèbres, que je ne connaissais pas personnellement, pour leur demander en tremblant s’ils voulaient jouer tel sketch ou tel sketch. Je dis bien en tremblant car il faut oser demander à Isabelle Huppert de jouer un sketch à la télé... mais elle a dit oui. Et à force d’oser et de téléphoner en tremblant, j’ai fini par avoir un casting époustouflant ! Le résultat ressemble à un film de cinéma, j’en suis fier, c’est un peu mon premier long-métrage en fait. Comment le tournage s’est-il déroulé ? C’est un exercice complexe d’avoir plusieurs casquettes à porter et autant de comédiens à faire tourner. Le tournage a été magique ! D’abord parce qu’il avait été méticuleusement préparé par Jean-Philippe Lemonnier et surtout parce que la réalisation a été confiée à un vrai génie de la caméra : Romuald Boulanger. Cinéphile et réalisateur télé, il était idéal pour ce projet hybride, mélange de divertissement télé et de fiction avec un rendu de vrai cinéma. Nous avions 6 jours de tournage, 3 heures par sketch et 35 acteurs à faire tourner... autant vous dire qu’il fallait que tout le monde soit à l’heure en sachant son texte... Mais les acteurs se sont impliqués à fond et toute l’équipe technique semblait fière de faire partie de cette aventure. C’est ça qui a fait la magie de ce tournage. En quoi ce Grand Restaurant est-il différent des précédents volets ? Le concept reste le même : je suis le directeur d’un grand restaurant chic parisien, et à chaque table, de grands acteurs jouent des petites saynètes drôles, dingues et parfois touchantes. Mais nous avons donné du rythme à l’ensemble. D’abord en écrivant des histoires en plusieurs parties, des fils rouges, notamment avec ma mère (Marthe Villalonga) qui vient m’embêter tout le long de la soirée, puis en cherchant des thèmes qui parlent de notre société d’aujourd’hui : Facebook, les sites de rencontres, l’adoption... et puis une caméra plus légère, plus rapide, au service d’un rythme plus dynamique et d’une qualité cinéma. Pierre Palmade Jeudi 4 février, à 21h05