Coco TV 1300

// Nintendo Game &Watch, pièce de collection Après le succès des rééditions de ses consoles historiques, les NES et Super NES en version Mini Classic, Nintendo continue de faire vibrer la corde de la nostalgie. C'est au tour d'un historique Game & Watch, ancêtre de la Game Boy, de sortir des cartons poussiéreux de l'histoire du jeu vidéo. Les collectionneurs vont se l'arracher. Cette édition 2020 reprend avec bonheur le design de la version YM-105 sortie en 1988. Les dimensions restent identiques (11,2 x 6,7 x 1,2 cm), bien plus contenues que celles d'un smartphone. La console se glisse ainsi facilement dans la poche et, ne pesant que 68 g, peut être transportée partout. Les finitions sont soignées, à l'image de ce métal brossé doré du plus bel effet, et l'ensemble ne fait pas gadget. Boutons et croix directionnelle tombent bien sous la main et sont agréables à utiliser. La formule, de ce côté-là, n'a pas pris une ride. L'absence de sortie casque est toutefois à déplorer. Mise à jour oblige, c'est un port USB-C qui sert à recharger la Game & Watch. La console s'allume instantanément et l'écran d'accueil prend la forme d'une horloge vintage. Le reste relève presque de l'anecdotique. Peu de fonctions sont disponibles : l'heure et le choix entre les trois jeux. On retrouve avec émotion les deux premiers épisodes de Super Mario Bros , ainsi que le tout premier jeu de la Game & Watch, Ball . L'expérience est brute – pas de sauvegarde, trois vies et c'est retour à la case départ ! – mais agréable. À voir si, passé le coup de blues de la nostalgie, les joueurs voudront y retourner. On aurait en effet aimé que Nintendo intègre la soixantaine de jeux sortis sur les Game & Watch originales pour rehausser l'intérêt ludique. Disponible en magasins spécialisés. // Cyberpunk 2077 CD Projekt Red n'a pas hésité à repousser de nombreuses fois la sortie de sa nouvelle grande œuvre. La voilà enfin… et la rencontre avec le public a quelque chose du rendez-vous manqué. Le titre, en l'état, est plombé par les bugs. Les quêtes ne se lancent pas, les colisions sont mal gérées, l'intelligence artificielle est à la ramasse. C'est un crève-cœur, tant le reste de la création relève du grand art. En incarnant une petite frappe vivant de sales boulots dans une cité dystopique tentaculaire baptisée Night City, le joueur est happé dans une aventure haletante. La ville offre un environnement organique, vivant et oppressant à couper le souffle. Cyberpunk 2077 , en l'état, souffle ainsi le chaud et le froid. Les développeurs, véritables orfèvres du jeu vidéo, n'ont toutefois pas dit leur dernier mot et les correctifs devraient abonder. Cyberpunk 2077 , PS4, PS5, PC, Xbox One, Xbox Series. // Wild Rift L'an passé, l'incontournable League of Legends ( LoL ) a fêté avec bonheur ses 10 ans d'existence. Pour rendre l'hommage à ce monument de l' esport et du jeu de stratégie, l'heureux studio Riot lui a promis un passage soigné sur mobile. Un cadeau qui s'associe à un positionnement stratégique rationnel. Wild Rift n'a toutefois rien du portage opportuniste. Le résultat dépasse de loin toutes les attentes. Certes, les puristes de LoL regretteront l'absence de nombreux champions, mais ne pourront que s'incliner devant la qualité du gameplay, parfaitement adapté au jeu sur mobile, devant la nervosité des parties, la profondeur des affrontements et la richesse stratégique préservée. Riot Games nous livre ici une nouvelle leçon de game design et propose un titre à l'avenir tout tracé. Wild Rift, iOS, Android. // World of Warcraft : Shadowlands Shadowlands donne rendez-vous aux joueurs en Outre-Tombe. La reine banshee Sylvanas Coursevent, en brisant la couronne de domination du roi liche à la fin de Battle for Azeroth , a déchiré le voile qui sépare le monde des vivants du royaume des morts où se joue désormais l'avenir World of Warcraft . C'est ce contexte narratif qui fait la force de cette extension qui restera comme l'un des chapitres les plus aboutis des dernières productions de Blizzard. Les quatre territoires de l'Outre-Tombe offrent des environnements variés et plaisants, des mécanismes originaux renouvellent l'intérêt du titre tandis que le contenu, généreux, ne donne plus l'impression de servir de prétexte à un modèle économique pernicieux. World of Warcraft n'a pas dit son dernier mot. World of Warcraft : Shadowlands, PC. GAME lancent pas, les collisions sont mal hom age à ce monument

RkJQdWJsaXNoZXIy MjE1NDI=