63 PORTRAIT Ex-Terminator Sa version « Evolution », considérée comme le chef-d’œuvre de la marque, date de 1983. Elle est équipée de cylindres et de culasses en alliage d’aluminium, qui permettent un refroidissement plus rapide et un poids allégé de 9 kg par rapport à son aïeul. Ce renouveau s’accompagne à la même époque de la naissance du cadre « Softail » qui, grâce à ses deux amortisseurs dissimulés sous l’ensemble moteurboîte, donne au constructeur la possibilité de produire des modèles inspirés des cadres rigides d’autrefois. Le Fat Boy de Christophe est un des premiers exemplaires de la série qui débute en 1990. La légende prétend qu’il tient son nom des bombes atomiques larguées par l’armée américaine sur Hiroshima et Nagasaki, « Fat Man » et « Little Boy ». Du reste, la teinte grise des précurseurs s’apparente effectivement au fuselage du bombardier Enola Gay et les bandes jaunes sur les culasses rappellent celles des deux explosifs. Enfin, il faut rappeler que c’est un Fat Boy qu’Arnold Schwarzenegger chevauche dans le film Terminator 2 ! Le coup du destin C’est un accident subi par l’expropriétaire peu avant la livraison de la moto qui va inciter Christophe à se lancer dans la customisation. Confus, son vendeur lui propose de réparer la Harley en la configurant selon ses désirs. Christophe définit le style et commande toutes les pièces : ce sera un Bobber. Il réceptionne finalement l’engin non peint. C’est alors qu’il fait la connaissance d’un peintre-carrossier qui va devenir son mentor et lui apprendre le métier de la peinture automobile pendant 7 ans. Son Bobber devient rouge Alfa Romeo. Mais la Nouvelle-Calédonie n’est pas si grande et plusieurs autres motos similaires apparaissent. Il décide donc de remodifier sa monture pour en faire un Chopper. Il monte un guidon type Ape Hanger, ce qui nécessite une réfection complète du faisceau électrique, et il remplace la roue avant par un modèle plus grand et plus étroit en 19’ ’ . Il choisit d’appliquer une nouvelle teinte, le vert Dragon Fly selon le procédé des peintures Candy : la base est brillante, constituée d’un gris métallisé, et elle est recouverte de plusieurs couches d’un vernis coloré transparent qui lui donnent cette incroyable profondeur. Le chantier aboutit à la version actuelle, désormais unique sur le territoire. Après plusieurs transformations effectuées sur d’autres exemplaires de la marque américaine, Christophe finalise en ce moment un Bobber noir et or pailleté sur base Kawasaki VN 800, qui est à l’origine une copie conforme de la Harley Softail Heritage ! On ne se refait pas soi-même. Fat Boy, Bobber ouChopper, la transformation d’unmodèlemythique Même à cause d’un accident, ce n’est pas par hasard que Christophe Marquès est devenu un créateur de style sur Harley-Davidson À part le cadre et le bloc, il ne reste pas grand-chose du Fat Boy de départ Phare à grille incorporée Échappements « Big Radius » Jamais sans ma clochette It’s good to be the king Sellemonoplace en cuir Tout est dans le regard
RkJQdWJsaXNoZXIy MjE1NDI=