ROAD TRIP Le grand raid 66 Danny qui est choisie pour remorquer son frangin à l’aide d’une corde. Par solidarité et prudence, la Simca Aronde familiale choisit de les escorter, tandis que la 2 CV en profite pour écourter le voyage. Une équipe réduite Seules trois voitures, les 304 S, 914 et 911, poursuivent l’aventure. Houaïlou franchi, nous attaquons les lacets de la mine de Poro et profitons du point de vue panoramique en constatant, un peu affligés, la voracité des excavatrices sur la montagne. Dans la plaine, nous croisons la trajectoire de la serpentine qui sert à acheminer le minerai des sommets à la côte, puis nous bifurquons vers Canala. Nous sommes dimanche, des jeunes font la fête à la sortie du village. La vue de nos voitures qui passent déchaine soudain les passions. Nous évitons d’abord l’un d’entre eux qui voulait se jeter sur le capot de l’un d’entre nous, et un autre lance une canette à moitié pleine sur la Peugeot qui ferme la marche. Par chance, elle s’introduit dans l’auto par la vitre baissée, sans sérieusement blesser le conducteur. En nous arrêtant plus loin, nous sommes alors rejoints par un autre collectionneur de véhicules anciens, qui nous attendait et a assisté à la scène. Nous apprenons que l’individu responsable du jet n’est pas un habitant de Canala, et qu’il sera sermonné de son comportement malfaiteur et délétère pour la commune. Une des parties les plus marquantes de notre itinéraire se joue ensuite entre Nakéty et Thio, dans la fameuse descente du col de Petchecara, la route dite « à horaires », soit 13,3 km de piste défoncée à sens unique ! Nous ne croisons heureusement qu’une seule automobile. De Thio, nous glissons rapidement par la transversale jusqu’à Boulouparis, et nous abandonnons la 304S qui doit honorer Vers l’embouchure de la Monéo
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