Auto - Moto - Bato | Mai 2022

55 Des vélomoteurs présentés à partir de 1931 - P50 à P53 de 100 cm3 – à la bicyclette BIMA, puis au BB2L de 1957, tous les ancêtres du constructeur franc-comtois tendent à abandonner la structure en diamant issue des motos Indian et autres café racers. Mais avant le lancement de la Peugeot 101 en 1968 et de ses illustres remplaçants durant la décennie suivante, il nous faut revenir sur la série des AV produites par Motobécane à partir de 1957. Car au grand dam de ses concurrents, l’AV 88, plus connue sous les noms mythiques de « La bleue » et « La chaudron » (en adéquation avec leur couleur) est le cyclomoteur le plus vendu dans le monde jusqu’en 1990 avec quinze millions d’unités ! Novatrices et increvables, ces mobs roulent encore de nos jours, en Afrique notamment, et leur cote d’amour grimpe en flèche parmi les amateurs de véhicules anciens. 103 vs 51 Dans les années 1970 l’offre est pléthorique, et nous ne retenons ici que les gammes des catalogues de Peugeot et Motobécane. Chez le premier, c’est la 103 qui tire la production vers le haut dès 1971. De multiples versions sont proposées, le modèle atteint même son nombre record de vente en 1974 avec 550 000 exemplaires distribués. Conscient du changement qui s’opère dans les attentes du consommateur, Peugeot s’oriente vers les scooters dès le milieu des années 1980. Le dernier 103 français est fabriqué en 2006 et sa carrière internationale prend véritablement fin en 2017. Chez Motobécane, la première moto légère équipée d’un pédalier voit le jour en 1923. C’est la MB1. En 1929 débute la production des BMA pour « bicyclettes à moteur auxiliaire » qui cesse après la Seconde Guerre mondiale et le changement de réglementation qui sépare les vélomoteurs, de moins de 125 cm3, des cyclomoteurs de 50 cm3. De 1949 à 1957, les modèles Motobécane et Motoconfort prennent les noms de code AV 3 à AV 54. De concert avec le succès de « La bleue » et après avoir absorbé la marque Vélosolex en 1975, un autre modèle devient très populaire dès sa sortie en 1978. Il s’agit de la M51, devenue MBK 51 après 1983 et le rachat du constructeur en faillite par un pool d’actionnaires, dont fait partie le géant mondial Yamaha qui en prend CULTURE Bécanes blues Le sens de l’amitié, le goût de la liberté, et roulez jeunesse ! Pacific cool riders De gauche à droite : Nicolas et sa Peugeot 103 RCX LC 1990 Audier et sa Peugeot 103 SP 1992 Sarah et la MBK Club Jazz 1993 d’ Erick Jean-Yves et sa Motobécane 51 V 1977 Erick et sa Mobylette AV 89 1963 Jean-Yves et sa MBK 51 J 1992 Fabrice et sa Peugeot 103 SP 1988 Jean-Yves et sa Peugeot 103 SPX 1987 Julien et sa MBK 51 Magnum 1993 Titi et sa Motobécane 41 S 1978

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