marins. Centrale par rapport à l’activité industrielle de la province et proche de la zone de Ducos, elle est idéalement abritée et peut accueillir un port en eaux profondes. Un budget de 400 millions de francs est prévu, dans le cadre du contrat de développement entre l’État et la Nouvelle-Calédonie qui a été prolongé jusqu’en 2022. Cette enveloppe englobe les travaux de dépollution de la baie ainsi que l’étude d’opportunité et de faisabilité pour ce projet qui prévoit la construction d’un îlot artificiel en remblai d’environ 10 hectares et l’aménagement des structures qui font pour l’instant défaut. Une vaste zone de mouillage y est également envisagée. Les travaux concrétiseront la création de chantiers navals, de quais de services aux navires à fort tonnage, de quais vraquiers et de zone de déconstruction, de plateformes de préparation des campagnes scientifiques, et d’unités de soutien aux Fanc. Au-delà de cette réponse aux besoins techniques de maintenance, l’ambition plus générale du projet consiste, par la mise en commun des moyens, à fournir les équipements et services exigés par les grands armateurs, à garantir localement la continuité d’exploitation, à développer des filières de formation par l’augmentation du volume d’activités, et à aboutir à une expertise mondialement reconnue en termes de réparation navale et de gestion des déchets. Un vaste chantier pour 10 hectares de remblai supplémentaires Avec plus d’une vingtaine d’entreprises déjà implantées, le lieu est aussi idéal pour un port en eaux profondes
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