ACTUALITÉS Ici et ailleurs 6 Le patrimoine automobile calédonien se meurt. Si de plus en plus de restaurations sont constatées, le nombre de modèles anciens laissés à l’abandon sur l’ensemble du territoire est bien plus élevé que celui des exemplaires que l’on croise sur nos routes. La plupart du temps, ils sont déposés à l’air libre au milieu de la brousse, immobilisés depuis l’époque de leur production, quelquefois recouverts d’une bâche sur laquelle viennent s’empiler des pièces de rechange ou du matériel agricole dans un amalgame de terre et de végétaux, sans conscience que la véritable menace de corrosion ne vient pas du ciel, mais du sol par lequel l’humidité remonte. Car c’est la rouille qui est le plus grand ennemi de leur préservation, au-delà de la détérioration des plastiques et de la sellerie, ou du grippage des éléments du moteur. Il faut alerter tous les propriétaires que l’oxydation conduit inéluctablement à la désagrégation des matériaux. L’Association de sauvegarde du patrimoine automobile calédonien a donc lancé depuis début 2022 une campagne de sensibilisation des populations et de partenariats avec les mairies pour faciliter la récupération des exemplaires qui peuvent encore être sauvés. Les véhicules identifiés seront proposés aux adhérents dans le cadre d’une mission de réhabilitation, ou acquis par l’association si un intérêt majeur pour la conservation de l’Histoire calédonienne est avéré. A cet effet, en collaboration avec les pouvoirs publics dont elle espère l’aide décisive, l’ASPAC est toujours à la recherche d’un local pour stocker ses possessions et, pourquoi pas, être transformé en musée. Encore deux dizaines d’années, et c’est tout un pan de notre culture familiale et sociétale qui va disparaître ! À l’heure où nous écrivons, 12 personnes ont déjà trouvé la mort sur les routes de Nouvelle-Calédonie depuis les deux premiers mois de l’année 2022. Pour faire face à ce chiffre révoltant, les pouvoirs publics comptent sur les moyens de contrôle engagés depuis la fin de l’année dernière avec l’arrivée d’équipements plus performants. Il n’aura échappé à personne que des nouveaux radars sont désormais en fonction. Équipés d’une lentille polarisante qui permet d’atténuer les reflets sur le pare-brise, avec une portée maximale de 640 m et un poids réduit de 400 gr, les appareils ont déjà permis d’effectuer 17 contrôles depuis le 14 janvier dans la zone de police de Nouméa, soit 76 excès de vitesse relevés. Pour se porter plus rapidement auprès des contrevenants et assurer de manière plus diligente leur mission générale de maintien de l’ordre, la brigade motocycliste de la police nationale a également reçu de nouvelles montures. S’ajoutant aux deux Yamaha 900 TDM de 86 ch et aux deux BMW 1200 RT de 125 ch qui ont servi dans l’unité ces dernières années, 4 nouvelles Yamaha 1200 Super Tenere XTZ de 112 ch ont été reçues fin 2021. Ces gros trail-GT sont taillés pour l’usage intensif qui leur est destiné. Polyvalents, puissants, fiables et confortables, ils entrainent leur pilote jusqu’au bout de la route sans aucune fatigue. De quoi dissuader ceux qui pensent leur échapper sur la distance… Yamaha et BMWsont des partenaires traditionnels de la Police nationale L’ASPAC lance une campagne de sensibilisation Collection Renseignements : ASPAC Tél. : 91 55 47 / E-mail : contact.aspac@gmail.com Les nouvelles dotations de la brigade motocycliste Police nationale 1200 XTZ et 1200 RT
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