Hormis la passion et la compétence, l’engagement implique un coût certain. Le prix d’une voiture se négocie localement entre 4 et 6 millions de francs pour démarrer une carrière, ou beaucoup plus selon son niveau de préparation et sa puissance : groupe N, R1 à R5, S2000 et WRC, le top de la crème. Avec la licence et la cotisation à l’ASANC pour un montant de 70 000 F, les frais d’inscription entre 50 000 et 65 000 F, 6 pneus à 90 000 F et environ 30 000 F d’essence spécifique, le ticket d’entrée avoisine les 250 000 F. Jean-Louis Leyraud se réjouit mais il sait que les équilibres sont fragiles. La réglementation est de plus en plus contraignante et les routes sont devenues difficiles à emprunter en province Sud. Si beaucoup d’itinéraires historiques sont connus en province Nord, concurrents et commissaires ne sont plus aussi enclins à sacrifier le temps et un budget multiplié pour s’y rendre. Une des solutions pourrait résider dans l’achat, puis la location auprès des équipages, de traceurs GPS qui dispenseraient l’encadrement d’une présence physique sur le parcours. Les rondes, plus pratiques pour chacun, ont remplacé les rallyes constitués de spéciales et de liaisons. Mais ce principe de boucles comporte aussi le risque de provoquer un sentiment de répétition, et une nouvelle période d’absence de participants. . . Riandet et Léandro sur Citroën DS3 WRC Photo : V.R.N.C. Grâce à la ténacité de l’ASANC et à la fraternité des pilotes, une quinzaine de voitures se présentent désormais à chaque épreuve Martinatti et Huiller sur Subaru STI R4 Photo : Passion Photo NC
RkJQdWJsaXNoZXIy MjE1NDI=