Auto Moto Bateau : Août Septembre 2019

e s s a i a u t o 46 DS 7 Crossback So Chic L’arrivée du DS 7 finalise la séparation qu’il y a désormais entre DS Automobiles et Citroën. Le SUV ne cache pas ses ambitions de rivaliser frontalement avec les marques allemandes premium. Il veut incarner la véritable vitrine technologique du savoir-faire français. Unevitrine technologique A vec le DS 7, la toute jeune marque française devient ma t u re e t s e mo n t re désormais capable de r i v a l i s e r a v e c l e s constructeurs allemands. De l’extérieur, le gabarit du grand SUV de 4,57 mde long et 1,80 m de large en impose. Afin de se démarquer, il adopte un style atypique où l’abondance de chrome participe à l’aspect luxe du modèle. Le DS 7 se reconnaît à sa calandre béante à l’avant et sa signature des feux de jour à leds. À l’arrière, il se distingue de ses concurrents (Audi Q3/Q5, BMW X3/X5) grâce à ses feux à effet 3D en écailles, gravés au laser. Chez DS, on sait aussi recevoir. L’intérieur du Crossback est un bel exemple de ce que les ingénieurs français sont capables de réaliser dans le domaine du luxe. On parlemême de haute couture à ce stade de finition. L’intérieur du DS 7 de notre essai est « d’inspiration Opéra ». La sellerie et le tableau de bord s’habillent d’un cuir et d’Alcantara, posés à la main. L’habillage des sièges est appliqué d’une seule pièce, comme le volant. Le rembourrage des fauteuils est constitué d’une matière haute densité qui offre un confort d’assise exceptionnel. Le cuir se marie harmonieusement à de nombreux inserts en aluminium à l’image des boutons de commandes du tunnel central. L’espace à bord apparaît fort appréciable, aussi bien à l’avant qu’à l’arrière où les sièges sont électriques, on peut faire varier l’inclinaison des dossiers. Un duo convainquant La qualité des matériaux est de haut niveau. On voit que le souci du détail a été une priorité, comme la montre de luxe BMR en position centrale qui se déploie lorsqu’on démarre. Pour emmener ce bébé luxueux, DS a fait confiance au moteur quatre cylindres de 1,6 L THP turbo Puretech de 180 ch, couplé à une boîte séquentielle EAT8 à 8 rapports qui a déjà fait ses preuves. Par rapport aux 180 ch affichés et 250 Nm de couple revendiqués par le 4 cylindres 1.6, les performances sont tout à fait au diapason. Au niveau sensations, accélérations et reprises ne manquent jamais de consistance. Plusieurs modes de conduite sont à disposition : confort, normal, éco et sport, selon son humeur. Le moteur se montre rond et plein à tous les régimes. L’étagement de la boîte EAT8 y est évidemment pour quelque chose. Réactive, elle est contrôlable également grâce à des palettes au volant. Ce 4 c y l i nd re s e s t d i s c re t en fonctionnement. Bien sûr, monter dans les tours lors de fortes accélérations fait ressortir quelques décibels, mais la sonorité n’est pas désagréable. À vitesse constante, c’est que du bonheur, d’autant que les bruits de roulement et d’air sont bien contenus, notamment grâce au pare-brise acoustique et aux vitres feuilletées. Sur le plan consommation, les chiffres sont excellents, avec une consommation mixte annoncée à 5,4 L/ 100 km. Ce qui est mieux que la concurrence. Dans cette version suréquipée DS 7 So Chic, le SUV est proposé à 5 995 000 F TTC. Il faudra y ajouter 100 000 F pour la peinture métal et 400 000 F pour le cuir Opéra. Sinon, le DS 7 est proposé à par tir de 4 995 000 F. Almaméto. Tél. 41 42 15.

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