Auto Moto Bateau - Juin 2019

Il doit présenter une flottabilité positive. Il peut remplacer l’aide à la flottabilité de 50 newtons jusqu’à 2 milles d’un abri • Gilet de sauvetage : 100 newtons – jusqu’à 6 milles d’un abri / 150 newtons au-delà de 6 milles d’un abri. Veillez à ce que le matériel soit bien adapté à la morphologie de chacun, en particulier pour les enfants. L’aide à la flottabilité et le gilet de sauvetage doivent être marqués CE. Consulter le site des Affaires maritimes ou le guide édité en 2018, pour connaître la liste du matériel obligatoire qui dépend de la destination de votre sortie en mer. DES ASTUCES POUR NAVIGUER EN SÉCURITÉ Enmer, il est important de savoir se positionner. En cas de demande d’assistance, il s’agit d’une information primordiale. Il est possible de se positionner par différents moyens : - un appareil électronique de positionnement satellite qui utilise les signaux GPS, GLONASS, GALILEO et qui donne une position immédiate (latitude / longitude). Il peut être équipé d’une fonction de cartographie ; - une carte marine à jour de la zone fréquentée ; - l’utilisation d’un amer (cf . Le langage du marin) et d’une distance par rapport à celui-ci . Cette position peut être améliorée en ajoutant l’azimut (angle dans le plan horizontal entre la direction d’un objet et une direction de référence) grâce à un compas de relèvement. Gérez votre autonomie en carburant Chaque année, un nombre important d’embarcations de plaisance font l’objet d’une assistance pour un simple manque d’essence. Une sortie en mer ne se fait jamais sans la vérification préalable de la quantité de carburant disponible dans le réservoir. La consommation d’un navire est très variable. Elle est influencée par les vents et les courants et la vitesse du navire. Plus la vitesse du navire est élevée et plus la consommation augmente. Les courants et vents, s’ils sont contraires à la marche du navire, augmentent de même la consommation en carburant. Cette surconsommation diminue d’autant votre autonomie. Il est donc nécessaire de prendre en compte une marge de sécurité de 30 % qui permettra de garantir l’autonomie en carburant du navire durant toute la sortie. Les heures de marée Avant de prendre la mer, prenez connaissance des heures de la marée haute et de la marée basse. Afin de savoir si votre navire sera encore à flot à la fin de votre séjour sur l’îlot, la connaissance de la règle des douzièmes permet d’apprécier rapidement l’évolution de la hauteur d’eau en fonction du temps. Sachez que l’évolution de la hauteur d’eau entre deux marées consécutives n’est pas constante. La diminution ou l’augmentation de la moitié de la hauteur d’eau se situe lors de la 3 e et la 4 e heure, de la période séparant les deux marées. Prendre un bon mouillage Pour sécuriser votre mouillage, la longueur de la chaîne doit équivaloir environ à 3 fois la profondeur d’eau en tenant compte de l’évolution de la hauteur de marée à venir. Avant de mettre l’ancre à l’eau, assurez-vous que l’extrémité de la chaîne soit bien arrimée au navire et que l’emplacement de l’ancre soit dégagé de toute obstruction. Tenez compte des conditions de mer, de la direction du vent et des prévisions météorologiques. Choisissez soigneusement votre zone de mouillage, surtout lorsque certaines espèces sont en train de se nourrir, de couver ou lorsqu’il y a des petits : - vérifiez que le mouillage choisi ne se trouve pas dans une zone protégée ; - mouillez en priorité sur le sable afin de préserver les herbiers et le corail ; - évitez de traîner l’ancre sur le fond : de nombreuses espèces vulnérables vivent et se reproduisent au fond de l’eau ; - privilégiez l’amarrage à un corps-mort plutôt que le mouillage sauvage lorsque cela est possible. 10 SÉCUR I TÉ EN MER R É G L E M E N T A T I O N

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