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A C T U A L I T É

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I NTERNAT I ONALE

V

olvo, Lamborghini, Ford,

Alpine qui pourtant va

ressortir sa berlinette,

mais surtout Bentley et

As t on Ma r t i n en t re

autres, n’étaient pas

présents dans les allées du salon.

Certains avancent des raisons personnelles,

comme le fait que l’on ne puisse pas faire

essayer les voitures. Mais le coût entre

également en compte car il faut savoir qu’un

stand coûte jusqu’à 5 millions d’euros.

Certains constructeurs préfèrent donc sans

doute investir dans des campagnes

publicitaires plus bénéfiques. Enfin, il est

avancé que l’Europe n’est plus le centre de

la planète automobile…

L’ELDORADO CHINOIS

La Chine et son marché de 21 millions de

véhicules sont devenus un eldorado que les

constructeurs ne peuvent plus ignorer. Les

USA sont par ailleurs également lorgnés par

les constructeurs. Pour 2016, ce marché va

enregistrer sa septième année de croissance,

enregistrant un nouveau record à près de 18

millions de véhicules. New York et Los

Angeles sont en train de gagner des points.

Les marques se rapprochent ainsi des

grands foyers de population. Les deux

mégapoles sont aussi deux destinations qui

font rêver, et qui attirent de nombreux

médias.

En Europe, si un salon doit être fait, certains

penchent davantage pour Genève.

Organisé début mars, il ouvre la saison

européenne. Il présente l’atout de se

dérouler dans un pays réputé pour accueillir

une population à fort pouvoir d’achat. Quant

au salon de Francfort, il reste la démonstration

de force de l’industrie allemande. Enfin, le

Mondial de Paris paie sans doute sa durée

trop longue de quinze jours et trois week-

ends, près d’un mois donc, en prenant en

compte le montage et le démontage des

stands. Mobiliser des équipes pendant une

durée aussi importante devient compliqué

pour les constructeurs, et coûteux.

Ces absences, plus un climat assez délétère

en France, ne sont pas de bon augure quant

à l’avenir du salon dans une ville qui

semble perdre peu à peu son image à

l’international.

n

Fait assez rare, il y avait

douze grands absents au

Mondial de l’Auto parmi les

340 constructeurs invités.

Certains fans avides de belles

carrosseries ont donc été

déçus. Explications.

LESGRANDSABSENTSDUMONDIAL

astronomique. La Ferrari, en version

Aperta (découvrable), est animée par un

V12 hybride de 963 chevaux. Sa vitesse de

pointe frôle les 350 km/h. Son tarif est de

260 millions CFP. Les deux exemplaires

pour la France sont déjà vendus. Dommage,

on aurait aimé se laisser tenter…

RENAULT TREZOR

Renault continue d’avancer dans le domaine

de l’électrique, et a fait forte impression en

présentant sa TreZor. Elément essentiel

dans la vie d’une marque, les concept-cars

servent à indiquer les futures orientations

d’un constructeur. Mais parfois, ils vont très

loin, en dévoilant de purs objets de rêve. Ce

concept TreZor en fait partie.

Fantasme de dessinateur, son moteur est

quand même réel pour un concept-car,

puisqu’il est emprunté aux monoplaces

Renault qui courent en Formula E. Avec 350

chevaux et 380 Nm, elle accélère de 0 à 100

km/h en moins de 4 secondes.

n