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Fiche technique

PEUGEOT MÉTROPOLIS 400

Moteur :

monocylindre 4T, refroidi par eau.

Cylindrée :

399 cm

3

.

Puissance :

37,2 ch à 7 000 tr/mn.

Couple :

38,1 Nm à 5 250 tr/mn.

Embrayage :

centrifuge.

Boîte :

variateur auto.

Cadre :

acier tubulaire.

Réservoir essence :

13,5 L.

Hauteur de selle :

780 mm.

Poids à sec :

256 kg.

latitude pour placer ses pieds, moins gênés par la pédale de frein

(obligatoire pour l’homologation). Côté comportement, le système des

deux roues avant est fondamentalement différent du Piaggio. Peugeot

a opté pour un système pendulaire qui, selon les spécialistes, amène

plus de stabilité mais demande plus de force lorsqu’il s’agit de pencher

la bête pour tourner. Le système se veut toutefois rassurant, ce qui sera

un plus pour les débutants dans la discipline.

C’est ce qui explique que la stabilité duMétropolis surclasse largement

celle du MP3, avec beaucoup moins de flottement en courbe, tant à

l’avant qu’à l’arrière. Rigide, précis et tranchant, le Peugeot semble calé

sur un rail et offre un meilleur ressenti du train avant. Mais là encore, il

ne faut pas ménager ses efforts pour changer de cap ou maintenir un

angle prononcé dans les grandes courbes. Il faudra donc être vigilant

pour ne pas se faire surprendre en cas de mauvaise lecture de la

route…

UN FREINAGE PERFECTIBLE

Peugeot a absolument voulu se distinguer de Piaggio en proposant un

freinage combiné avant/arrière au levier gauche. L’idée est bonne,mais

d’après les essayeurs, le feeling en pâtit grandement avec des retours

de pression incessants entre les deux leviers. Par conséquent, on peut

juger manquer de puissance, surtout en duo.

En matière de confort, le Peugeot a pourtant quelques atouts à faire

valoir face à son concurrent Piaggio. En premier lieu, son pare-brise

réglable en hauteur en deux secondes et sans outil, ce qui n’est pas le

cas de celui du MP3. Autre possibilité de réglage, celui du dosseret

pilote, la clé Allen requise pour ce faire étant fixée sous la selle.

Si le conducteur profite d’un espace moins étriqué que sur le MP3

Touring, le recours à un seul amortisseur pour assurer la suspension

des deux roues avant (un amortisseur sur chaque roue chez Piaggio)

n’est pas sans conséquence sur l’efficacité d’absorption des chocs. Les

retours de la suspension peuvent devenir gênants sur route abîmée.

Peugeot pourrait retenir un combiné plus souple sur lemodèle de série.

En revanche, les deux amortisseurs arrière semblent offrir un bon

compromis entre tenue de route et confort.

Le système de blocage du balancier avant est identique au Roll Lock

de Piaggio : un bouton à main droite fige le train avant à la verticale ou

le libère, tandis qu’un coup de gaz déverrouille le balancier pour

permettre de tourner. Le système Peugeot semble juste laisser un peu

moins de latitude pour bloquer le balancier en approchant d’un feu

rouge, ne l’autorisant que si l’on est quasiment à l’arrêt.

LES PERFS AU RENDEZ-VOUS

Le moteur est 100 % nouveau, même s’il s’inspire du récent moteur

125 cm

3

LFE (Low Friction Efficiency), adopté sur le Citystar et le

Satelis II.Cemonocylindre de 399 cm

3

délivre 37,2 ch et un couplemaxi

de 38,1 Nm. Globalement, le Métropolis a suffisamment de ressources

pour évoluer en toute sérénité tant en ville que sur voie rapide. Et ce

avec une consommation moyenne qui se situe à 4,8 L/100, ce qui n’est

pas mal, en cas de virée au long cours. En vitesse de pointe, il est donné

pour 140 km/h.

Le Peugeot Métropolis 400 est disponible chez Peugeot Motos

Cycles, au prix de 1 270 000 francs.