de la Mannschaft dépend désormais de la capacité de cette équipe rajeunie à gérer ses émotions et à endosser un maillot lourd à porter (quatre titres mondiaux). L'ARMADA ESPAGNOLE AU FRONT Le premier gros test pour l'Allemagne arrive très vite. Le groupe E, qui n'a pas volé son titre de groupe de la mort même si les forces sont moins homogènes que lors de certaines autres éditions, a mis sur sa route dès les phases de poules une autre impressionnante armada.De 2008 à 2012, l'Espagne était tout simplement la meilleure équipe à l'international, remportant deux fois l'Euro et une fois la Coupe du monde, ce qu'aucun onze dans l'histoire n'était parvenu à faire. Certes, la seconde partie des années 2010 a été beaucoup plus laborieuse, mais une nouvelle génération est en train de prendre le pouvoir et semble être capable de se hisser à la hauteur des illustres Xavi et Iniesta. Le football proposé par la Roja lors des derniers matchs de préparation est l'un des plus léché au monde.L'opposition de style entre l'Allemagne, plus directe et incisive, et l'Espagne, plus joueuse et raffinée, devrait faire des étincelles… et ne pas laisser beaucoup de place aux autres pays du groupe. Le Japon, qui est passé tout près d'un exploit retentissant en Russie après avoir mené l'ogre belge de deux buts, est certes sur la pente ascendante, mais l'écart de niveau paraît trop important. Le petit poucet costaricain, toujours très joueur et volontaire, tentera quant à lui de faire bonne figure. Le nouveau sélectionneur Hans-Dieter Flick positionne l'Allemagne comme prétendante sérieuse au titre mondial.
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