Beaucoup d’idées toutes faites ont circulé et circulent encore sur les principes de la cuisine macrobiotique, mais contrairement à toutes les rumeurs véhiculées par un public non informé, certains des grands principes de cette diététique visant à favoriser la longévité (en grec macro correspond à « grand » et bio à « vie ») valent que l’on s’y attarde. Un peu d’histoire La macrobiotique remonte à l’Antiquité : Hippocrate, le père de la médecine moderne, la mentionnait déjà dans ses écrits. Sa célèbre maxime « Que ton aliment soit ton médicament » témoigne de l’intérêt qu’il portait à la relation entre l’alimentation et la santé. Cependant, c’est à Christoph Wilhelm Hufeland, médecin du roi de Prusse Frédéric III, que l’on doit les premiers principes de la macrobiotique. En 1797, son livre L’Art de prolonger la vie par la macrobiotique lui procure une renommée mondiale. Il est considéré comme l’un des précurseurs de la médecine préventive. Le Japonais Georges Osawa, qui connaissait les travaux du Dr Hufeland, aurait repris l’idée en s’inspirant du régime alimentaire des moines zen pour établir les fondements de cette philosophie de vie. Parce que la santé passe d’abord par l’assiette, la cuisine macrobiotique a le vent en poupe ! Riche en céréales et en produits frais non transformés, cette diététique promet longévité et forme. Présentation. La cuisine macrobiotique ou la santé dans l’assiette
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