L'homme - Juin 2021
un fauteuil pour quatre Rarement le niveau de l’Euro, compétition historiquement élitiste, n’a été aussi élevé. Quatre équipes semblent se détacher pour la victoire finale, mais tout dépendra de l’état de forme des joueurs qui arrivent au terme d’une saison éreintante. À tout moment, les cartes peuvent être redistribuées. L ’Euro est historiquement une compétition plus relevée que la Coupe du monde. Hormis quelques immenses nations sud-américaines, comme le Brésil ou l’Argentine, la plupart des prétendants au titre mondial suprême appartiennent d’ailleurs au Vieux Continent. Alors, lorsqu’elles s’affrontent tous les quatre ans, la place sur le trône s’obtient de haute lutte, même si le passage à 24 équipes en 2016 a un peu dilué le niveau. Les huitièmes de finale sont en effet un peu moins relevées que par le passé. Le dernier carré reste toutefois à haut risque et bien malin celui qui pourra prédire l’équipe qui soulèvera la coupe le 11 juillet prochain à Londres. Ceci dit, certains grands noms sortent tout de même du lot. Le Portugal, un tenant qui y tient À tout seigneur tout honneur. Le Portugal, tenant du titre, sera, quoi que puisse laisser penser son état de forme actuel, l’un des grands favoris du tournoi. Après un but assassin d’Eder en fin de match, la Seleção a brisé les rêves français de remporter « son » Euro 2016 lors d’une finale de sinistre mémoire pour les Bleus. 26 Les autres favoris devront se méfier de l’Espagne, victorieuse en 2008 et 2012.
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