Les Nouvelles De l'Economie - Décembre 2017

À NOTER ! AVANT LE 31 DÉCEMBRE • TSS Date limite de dépôt de la déclaration et du paiement pour les professionnels clôturant leur exercice social aux 28/02, 31/05, 31/08, 30/11. • Impôt sur les sociétés (IS) Date limite de paiement de l’acompte. Date limite de dépôt de la liasse fiscale et paiement du solde de l’IS pour les entreprises passibles de l’impôt sur les sociétés clôtu- rant au 30 août. AVANT LE 31 JANVIER • TSS Date limite de dépôt de la décla- ration et du paiement pour les professionnels clôturant leur exercice social aux 31/03, 30/06, 30/09 et 31/12. • Impôt sur les sociétés (IS) Date limite de paiement de l’acompte. Date limite de dépôt de la liasse fiscale et paiement du solde de l’IS pour les entreprises passibles de l’impôt sur les sociétés clôtu- rant au 30 septembre. À NOTER À NOTER O BSERVER SANS DÉRANGER Nulle ambition de faire du profit avec la nouvelle opération turtle watching mise en place à la Roche-Percée par la province Sud et l’Aquarium des Lagons en étroite collaboration avec l’association Bwärä Tortues Marines et le comité de gestion de la Zone côtière ouest. Depuis le 1 er décembre, ces passionnés invitent le grand public, dans le plus grand respect des animaux, de leur rythme et de leurs besoins, à découvrir deux phases fascinantes de la vie des tortues. D’abord la ponte jusqu’au 31 janvier grâce à des sorties de 20h à 1h du matin, puis l’émergence des bébés tout au long du mois de février entre 5h et 7h du matin. Des découvertes mises en œuvre dans le cadre d’une activité réglementée et raisonnée. Si ce type de loisir nature peut être perçu comme un dérangement pour ces animaux toujours très mystérieux, les scientifiques assurent qu’il est bien plus bénéfique d’encadrer cette période plutôt que de laisser libre cours aux promenades sur la plage de la Roche- Percée sans prêter la moindre attention à l’environnement ou aux divaga- tions des chiens errants ou domestiques, à l’affût des nids et des émergences. Notons que la législation provinciale protège les tortues, un cadre auquel se conforment rigoureusement les organisateurs du turtle watching : les tortues marines sont des espèces protégées par le code de l’Environnement de la province Sud : leur porter atteinte et les déranger est passible d’une amende (art. 340-1 et 340-3). Il est interdit de s’en approcher à moins de 10 m en dehors de la visite guidée ; les lumières dérangent les tortues en train de pondre : ce dérangement est passible d’amende ; les chiens sont interdits dans les réserves naturelles et sur les sites de ponte pendant la période de reproduction ; les photos au flash sont interdites. Jusqu'au 28 février 2018. Prix : 500 francs pour les moins de 12 ans et 2 000 francs à partir de 13 ans. Billets disponibles sur www.eticket.nc , à la maison de Deva et à l’office du tourisme de Bourail. Aucune inscription prise sur place. C OLONISATION ET ENSEIGNEMENT Lecentre IRDdeNouméaorganise, le6décembre, unséminaire en sciences humaines et sociales sur le thème « enseigner la colonisation à l’école en Australie et en Nouvelle-Calédonie », une présentation d’Angélique Stastnyn, doctorante en sciences politiques à l’Université de Melbourne. L’école est une institution visant la transmission du savoir mais est aussi un lieu de pouvoir. Elle inculque des normes idéologiques et façonne des relations sociales spécifiques mais a aussi le potentiel de transformer ces mêmes normes et relations. Cette forme de pouvoir revêt une importance particulière dans les sociétés coloniales de peuplement telles que l’Australie et la Nouvelle-Calédonie. Cette présentation offrira une analyse comparative sur les façons dont les relations historiques et politiques entre les populations autochtones et celles issues de la colonisation sont enseignées à l’école publique en Australie et en Nouvelle-Calédonie. S’appuyant sur une analyse des programmes et manuels scolaires d’histoire ainsi que sur des entretiens réalisés en Australie et en Nouvelle-Calédonie avec des enseignants d’histoire du primaire et du secondaire, cette intervention posera les questions suivantes : Quelles formes ce travail mémoriel et éminemment politique prend-il dans la classe d’histoire ? Dans quelle mesure l’enseignant d’histoire, ultime acteur institutionnel, héritier d’une historiographie et acteur politique et émotionnel, façonne-t-il les relations entre populations autochtones et populations issues de la colonisation ? L’institution scolaire peut-elle être actrice de sa propre décolonisation ? Mercredi 6 décembre à l’IRD, de 10h à midi, salle 2. - 60 -