Les Nouvelles de l'Economie Septembre 2017

É DITO É DITO É DITO - 4 - L es chefs d’entreprise ne passent pas en ce moment des nuits sereines. Pas plus que bon nombre de salariés du secteur privé. Et pour cause… Depuis deux ans maintenant, la conjoncture économique de la Nouvelle-Calédonie n’est plus à la fête et les entreprises peinent à main- tenir une activité suffisante. La SLN va encore diminuer ses rangs, l’avenir de Vale Nouvelle- Calédonie n’a rien d’assu- ré, l’industrie de transfor- mation se bat pour conser- ver ses emplois et le BTP, pouls historique de la santé économique du ter- ritoire, encaisse les coups. La commande publique est en berne, les logements sociaux n’atteignent pas le rythme qu’appelle la demande, les inves- tissements sont réduits face à l’incertitude tant économique que politique… Rien de bien réjouissant pour le BTP comme pour d’autres. Alors que faire ? Que faire pour redonner un peu d’air au territoire, à ses travailleurs, eux qui sont aussi ses consommateurs ? Cesser d’attendre pour choisir d’investir, d’innover ou d’expor- ter. Et le BTP ne s’y trompe pas lui non plus. Il s’adapte, modernise, forme pour courber l’échine sans rompre et peut-être même reti- rer une certaine valeur ajoutée de la tourmente économique. L’AF-BTP entre autres accroît son action de formation auprès des salariés pour les faire monter en compétences ; des normes de construc- tion sont également à l’étude pour « définir une identité technique calé- donienne  », explique le chef de projet Djamil Abdelaziz, des normes qui seront autant de gages de savoir-faire et de qua- lité sur le territoire comme à l’extérieur. De quoi redonner un peu d’optimisme à un secteur en état d’urgence qui ne demande qu’à s’engager plus. De la tourmente à l’engagement La rédaction “ Cesser d’attendre pour choisir d’investir ”