Les Nouvelles de l'Economie Septembre 2017

- 27 - s tocKyarD Dérivé du langage australien, le stockyard est la zone où sont manipulés, inséminés, pesés et soignés les bovins. Vaches mères, génisses, veaux, taureaux, taurillons… ce sont environ 300 têtes qui résident à la SZPL. Les ventes aux enchères sont organisées en avril pour les bovins, et en novembre pour les ovins. Chaque année, la station vend des reproducteurs mâles et femelles pour alimenter les troupeaux en génétique. s urveillance accrue L’élevage d’ovins de la station compte une cinquantaine de reproductrices pour l’instant. « Le projet est de pouvoir monter à 100 brebis », appuie Patrick Mercier, responsable de l’atelier Ovins. Les mères reçoivent les embryons importés d’Australie, selon un protocole sanitaire très strict. Tout le travail des mesures de qualité et de performance des animaux (vitesse de croissance, pesée) est réalisé par les techniciens de l’Upra. Les mâles sont vendus aux enchères à la station, sous le contrôle de l’Upra. La race Dorper est celle qui convient le mieux aux zones subtropicales. Elle existe en Nouvelle-Calédonie depuis 2011. Contrairement aux bovins, le mouton fait donc l’objet d’une surveillance accrue. Il est en effet indispensable de détecter la présence de strongles (parasites dans le tube digestif) auxquels les ovins sont particulièrement sensibles. Cette surveillance est réalisée en partenariat avec le laboratoire de parasitisme de l’IAC (Institut agronomique calédonien) qui effectue les contrôles et analyses. EN ImAGES EN ImAGES ← ←

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