Les Nouvelles de l'Economie Septembre 2017

e mbryons ou paillettes En termes de production, la filière bovine s’organise autour de différentes structures. L’Upra (Unité pour la promotion des races animales), entité gérée par les éleveurs, est l’organisme de sélection. Elle importe les paillettes (pour les inséminations artificielles) et des embryons (pour les transferts embryonnaires). Ici, David Osborn, embryologiste australien pour le transfert embryonnaire en ovin. En amont, la station zootechnique prépare les animaux à l’insémination ou au transfert, assure la surveillance et en particulier la gestion de l’alimentation. EN ImAGES EN ImAGES - 25 - v ente De reproDucteurs Pour maîtriser la reproduction, les taureaux sont séparés des femelles. Une fois par an, l’éleveur programme la période de reproduction. Celle-ci se fait par monte naturelle, par insémination artificielle ou par transfert embryonnaire. Les plus beaux bovins produits à la station sont renvoyés à l’Upra où ils restent deux ans en testage avant d’être vendus aux enchères aux sélectionneurs. s élection génétiQue Historiquement, le charolais et le limousin sont élevés en Nouvelle- Calédonie. Ces deux races doivent leur succès international à leurs qualités d’élevage et bouchères. « En 2010, suite à une volonté des éleveurs et pour faire face aux problèmes de la tique et de la sécheresse, nous avons introduit une race plus résistante, le brahman », souligne Romain Bonnefond, le nouveau responsable de la SZPL depuis le 1er août. En 2013, la station a commencé la production du croisement charolais-brahman, appelé Charbrais. Cette sélection génétique permet d’obtenir un animal avec la qualité des deux races. ← ← ←

RkJQdWJsaXNoZXIy MjE1NDI=