Femmes : Juillet 2016

Juillet 2016 30 Contact : Sophie Berger.Tél. : 79 56 36 Mail : sophie.berger@lnc.nc Rejoignez Femmes sur Facebook : Femmes mag 4 Actus 8 Minute beauté 10 People 14 Dossi r - Objetif : bonheur ! 22 Nos gosses - L’importance de l’histoire du soir 24 Couple - Première virée à deux 26 J’ai testé pour vous - L’antigymnastique 30 Mode - Technicolor 44 Cosméto 46 Yoga 48 Coaching 50 Question santé - Le froid vous veut du bien 53 Déco - Welcome to the jungle 57 Cuisine - Le pesto dans tous ses états 60 Carnet de voyages - Cuba libre 63 Test psycho - Trouvez-vous votre vie sexuelle satisfaisiante ? 66 Droits des femmes - Focus sur le Guide des droits des femmes et de la famille 68 Horoscope 70 Nos adresses Prochaine parution du magazine Femmes : mardi 2 août FEMMES © Stéphane Ducandas 22

ACTUS Grimacez, c’est pour votre bien ! Comment entretenir son capital beauté tout en jouant avec son enfant ? C’est la question que s’est posée Evelyne Winter-Bousquet, orthophoniste à Nouméa. La réponse ? En faisant des grimaces ! Dans son livret ludique et pratique, Beauté et langage, l’auteur propose des exercices de gymnastique faciale pour les mamans et leurs tout-petits, sous forme de dessins rigolos. « En plus de passer un moment de complicité avec v tre jeune enfant, vous vous offrez un mini lifting en à peine cinq minutes, explique l’orthophoniste. Quant à votre petit, ces grimaces contribuent à la bonne mise en place du langage articulé. Ces exercices permettent également de déceler d’éventuels troubles du langage chez l’enfant. » Un ouvrage qui ne veut que notre bonheur ! Beauté et langage, Evelyne Winter-Bousquet. Illustrations : Patrick Berger. Eve Éditions. 900 F. La fin de nos complexes ? « Pourquoi est-ce que tant de femmes détestent leur corps ? » Taryn Brumfitt, mère de trois enfants, est partie à la rencontre de femmes à travers le monde pour leur poser cette unique question. Parmi les personnes interviewées : une femme à barbe, un mannequin australien, une présentatrice de télévision ou une championne sportive dont le corps a été brûlé à 60 %... Toutes ont accepté de jouer le jeu devant sa caméra. Photographe et réalisatrice, cette Australienne a mené à bien ce documentaire, baptisé Embrace *, grâce à une campagne de financement participatif. Monté comme un blockbuster hollywoodien, ce film a pour objectif de montrer aux femmes « qu’elles n’ont pas à se conformer à une silhouette universelle pour se sentir bien dans leur peau », a expliqué Taryn Brumfitt au Huffinghton Post. Lancée en juin 2014, la campagne Kickstarter a remporté un vif succès : plus de 8 000 personnes ont investi dans le projet. Deux ans plus tard, le documentaire a été projeté pour la première fois le 12 juin à Sydney. Dans la bande-annonce, Taryn Brumfitt explique avoir elle aussi fait face à cette adversité. Après la naissance de ses enfants, elle a détesté son corps. Allant même jusqu’à s’inscrire à des concours de bodybulding pour retrouver une « plastique parfaite ». Mais la photographe ne se sentait pas bien. Quel genre de message sur l’acceptation de soi allait-elle donner à sa fille ? Ce fut son épiphanie. Aujourd’hui, elle a décidé de passer le flambeau. Source : Madame Le Figaro * Diffusé en Australie et aux États-Unis, Embrace n’a pas encore de date de sortie française. Les ballerines mises au pilori Pour certains hommes, les chaussures de leurs compagnes constitueraient un motif de rupture. Plus précisément les ballerines. Et c’est pour ces petites chaussures plates, bien inoffensives, qu’une journée de contestation devrait avoir lieu en Métropole ce 14 juillet. Sur la page Facebook de l’événement, on peut lire : « Le 14-Juillet est un jour d’union nationale, profitons-en pour nous unir contre le fléau de ce siècle qui hante nos vies : le port de la ballerine en 2016. » Longtemps à la mode, ces chaussures plates sont aujourd’hui détestées de beaucoup d’hommes. Leurs arguments ? « Par respect pour notre vue, notre odorat, ainsi que pour vous mesdames. » Sur les réseaux sociaux, cet événement a suscité des réactions, plus ou moins amusées, des internautes. Tandis que certains commentaires confirment les arguments avancés par les organisateurs, d’autres ont suggéré la mise en place, en guise de réplique, d’un groupe contre le port des chaussettes dans les sandales. Mais attention, c’est à prendre au second degré, on continuera de porter ce qu’on veut, quand on veut, non mais ! Facebook : La B.A.B Brigade Anti Ballerines Source : Grazia 4

Le style du Brésil Si vous êtes fan de chaussures et de mode éthique, cette info est pour vous : une boutique Taygra a ouvert ses portes à Nouméa ! En provenance directe du Brésil, ces baskets, ballerines, espadrilles, etc., sont artisanales et en grande partie faites main, à partir de matériaux recyclés (bâches de camion, toile de jute, pneus usagés...), de « cuir végétal » et de coton biologique. De la jolie pompe légère, souple et colorée, avec en plus une belle philosophie écologique : pour une paire achetée, un euro est reversé dans un projet de reforestation de la forêt amazonienne. Et en plus, toute la famille peut en bénéficier : la marque chausse du nourrisson à la pointure 47. Cool ! Taygra, 12, rue Auguste-Brun, Quartier-Latin. Tél. : 86 45 58 Facebook : Taygra Nc 6 ACTUS À chaque événement son maquillage Et si vous deveniez une princesse ou une star le temps d’une soirée ? Avec Make Up Event, c’est vous qui décidez ! Evènement, lieu, thème : vous choisissez et Elsa se charge du reste ! Que ce soit pour un enterrement de vie de jeune fille, pour un baby shower ou simplement pour une soirée délire entre copines, offrez-vous un maquillage personnalisé inoubliable. Le plus d’Elsa ? La jeune femme excelle en body-painting. À tester pour vos prochaines soirées. Make Up Event - Elsa Granier, tél. : 97 75 77, Facebook : Make up event © Clément Quentin

la minute beauté Petite sélection des meilleures applis beauté du moment, pour toutes les “geekettes” coquettes du Caillou ! Sources : Mademoizelle, Marie France, Quej’adore, Vogue « Style My Hair » de L’Oréal Professionnel, pour changer de tête Après L’Oréal Paris et son appli de maquillage au top « Make Up Genius », c’est au tour de L’Oréal Professionnel de sortir une application mobile, dédiée cette fois-ci à la beauté des cheveux. Baptisée « Style My Hair », cette appli est en fait un simulateur pour tester différentes coupes et couleurs sur son vrai visage. Le principe est simple : on se prend en photo, on définit les contours de ses cheveux, on choisit une couleur parmi toutes celles proposées et on sélectionne l’effet souhaité. On peut aussi tester une sélection de coupes déjà établie. C’est simple comme bonjour et super réaliste ! En bonus, l’appli propose des inspirations tendance pour vous aider à trouver votre nouvelle tête. « YouCam Makeup », la nouvelle appli maquillage L’application beauté de réalité augmentée permet de tester sur son visage, en temps réel, différentes tendances maquillage, teintes de rouges à lèvres, de fards à paupières... Mais aussi des maquillages « costumés » (Cléopâtre, Halloween, etc.), des coiffures et des accessoires, avant de les enregistrer en vidéo. Simple comme un selfie ! On peut ensuite partager ses looks sur les réseaux sociaux, en télécharger de nouveaux, mais aussi retoucher son visage en live avant de prendre un nouveau selfie. Un kit de maquillage intelligent, qui utilise la reconnaissance des traits pour un relooking plus vrai que nature ! «My Little Beauty », pour des conseils beauté au quotidien Cette application a la lourde tâche d’offrir un contenu beauté quotidien. Conseils, tutos, recettes, astuces forme, etc. : les articles sont légers et les tutoriaux accessibles à toutes, même à celles qui n’ont pas un diplôme de maquillage ou de coiffure en poche. Bref, une appli pour les filles normales en quête d’astuces beauté et de bien-être sans se prendre la tête. Toutes ces applications sont disponibles sur smartphone et tablette. À télécharger gratuitement sur Apple Store et Google Play. Les applis qui cartonnent 8

PEOPLE RAVAGÉE... Que s’est-il passé dans la vie de cette actrice pour qu’elle en arrive là ? Lara Flynn Boyle, que les amoureuses du petit écran ont adorée dans des séries telles que Twin Peaks et The Practice, est aujourd’hui méconnaissable. Récemment, elle a été aperçue à la sortie d’un supermarché de Los Angeles. Des photos exclusives, qui ne laissent guère de place au doute : la chirurgie esthétique a fait des ravages. À en croire ces derniers clichés, c’est une femme presque désabusée, le visage gonflé, les traits tirés, les lèvres volumineuses, à l’embonpoint certain, qui se présente à nous. Loin, très loin de la Lara Flynn Boyle qui avait fait fantasmer tant de spectateurs lorsqu’elle était considérée comme l’une des comédiennes les plus sexy de son temps... Retraite dorée Jean-Jacques Goldman est indiscutablement l’un des plus grands noms de la variété française. Ayant récemment mis fin à sa carrière, il peut compter sur ses droits d’auteur pour lui assurer un avenir radieux. Le montant vient d’ailleurs d’être dévoilé par VSD : deux millions d’euros par an en droit de diffusion. Faramineux pour un chanteur français ! JJG a également quitté la troupe des Enfoirés cette année. En 2015, il expliquait : « 2016 est une échéance que je vois venir depuis quelques années. Ce sont les trente ans de la chanson [des Restos, NDLR], mais aussi l’année de mes 65 ans. Après trente ans d’Enfoirés, je crois qu’il est temps de passer la main. Je n’ai plus la créativité, les idées, la modernité que nécessite une telle émission. Je vais arrêter. J’ai l’intention de voyager. » En tous cas, avec ses droits d’auteur, le chanteur peut prendre sa retraite sereinement ! UNE FAN UN PEU SPÉCIALE Il est l’idole des jeunes, mais pas que ! Kendji Girac, le grand gagnant de The Voice 3, compte parmi ses fans une groupie des plus originales ! Jeanne, âgée de 100 printemps, a fêté son anniversaire au son du « gitan ». Elle a confié au micro de France Bleu : « Lorsque j’écoute Andalouse, je rêve d’avoir 20 ans et de danser avec Kendji ! » Et même en fauteuil roulant, cette mamie compte bien aller voir son idole en concert le 13 juillet à Nîmes. Ce qui lui plait ? Le style de la star de Color Gitano dans son ensemble, comme elle l’explique au média : « Il a u e belle voix, il chante bien. Il est gracieux et la barbe lui va bien […] Ce n’est pas parce qu’on est vieux qu’on n’apprécie pas ce qui est beau. » Cette joyeuse centenaire n’a pas froid aux yeux et a gardé son sens de l’humour, ajoutant sur le ton de la blague : « Je suis aux Olivades, chambre 305. Kendji, tu passes quand tu veux… » 10 Sources : Pure people, Voici, Gala, Le Figaro Madame, Public, Paris Match © Bestimage © Getty Images. Julien M. Hekimian © Gaillard Nicolas/Apercu/Sipa

PEOPLE UNE LOCATION SANS PRÉTENTION... Gwyneth Paltrow est (presque) une vacancière comme les autres. À l’occasion d’un séjour sur la Côte d’Azur, l’actrice hollywoodienne s’est offert une nuitée dans un petit coin de paradis réservé via Airbnb, la plateforme populaire de location de logements. Selon l’annonce en ligne, cette villa de 800 m2 peut accueillir jusqu’à dix personnes. Gwyneth et ses éventuels convives ont ainsi pu profiter du bord de mer sur les hauteurs de Vallauris, du somptueux jardin avec piscine et des cinq chambres et salles de bains que compte la demeure. Certes, le bonheur n’a pas de prix, mais pour séjourner une nuit dans cette villa, l’actrice a quand même dû débourser 8 571 euros (plus d’un million en francs)… Nous n’avons pas les mêmes valeurs ! Sophie Marceau on l'adore En soutien-gorge, sur le tapis rouge d’un immeuble haussmannien, Sophie Marceau déclare : « Dior, j’adore ». Jeudi 16 juin, elle a dévoilé sur Instagram une parodie de la publicité avec Charlize Theron, où l’actrice sud-africaine finit nue, simplement habillée de son parfum. Avec humour, Sophie Marceau se débarrasse elle aussi de ses vêtements. Un strip-tease sans gêne et infiniment sexy. Pas de prise de tête, l’actrice s’amuse et ça lui va bien. À 49 ans, Sophie Marceau est une femme épanouie et pleine de malice. Ce n’est pas la première fois qu’elle est d’humeur moqueuse sur les réseaux sociaux : il y a quelques mois, elle avait dévoilé deux vidéos raillant les paparazzis. Elle les a traqués, les prenant à leur propre jeu. Décomplexée, elle se lâche et ça plaît. D’ailleurs, elle fait cette année encore partie des personnalités préférées des Français. il nous les faut ! PUB 12 e d p c i i b u e C n pa e s ale 1 a n s c i e p TRENTE ANS D’ÉCART Les jumelles les plus célèbres de la planète viennent de fêter leurs 30 ans et il faut croire que tout leur sourit ! Côté professionnel Ashley et Mary-Kate triomphent dans le monde de la mode grâce à leur marque The Row. Au niveau relationnel, on savait déjà que Mary-Kate s’était mariée au demi-frère de l’ancien président Nicolas Sarkozy, Olivier Sarkozy, 47 ans. Si Ashley était célibataire depuis un petit moment, il semblerait qu’elle ait pris exemple sur sa sœur et ait jeté son dévolu sur un homme d’âge encore plus mûr. Aujourd’hui, la belle blonde serait de plus en plus proche d’un artiste avec qui elle collabore professionnellement, George Condo, 59 ans. Alors que celui-ci vient tout juste de divorcer de sa femme, le couple a été plusieurs fois repéré en train de dîner au restaurant. Et leurs rendez-vous semblaient beaucoup plus romantiques que professionnels... etty Images © David Sliijper © Patrick McMullan « Tim Tam éveille vos papilles avec deux nouvelles saveurs. Au goût des îles et en clin d’œil au Caillou : le TimTam Coconut Cream, un biscuit à la crème de coco, enrobé de chocolat. Le voyage continu du côté de la Bretagne : découvrez le TimTam Salted Caramel, délicieuse alliance de caramel beurre salé et de chocolat ! A vous de juger, vous n’avez qu’à déguster. »

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14 DOSSIER Objectif : bonheur ! Le bonheur est devenu le Graal des temps modernes. Depuis une bonne vingtaine d’années, livres, émissions et articles de presse abondent sur le sujet. La recherche du bien-être a même donné naissance, au début des années 2000, à un courant de pensée : la psychologie positive. Cette discipline est d’ailleurs plus connue sous le nom de « science du bonheur », un terme qui laisse rêveuse... Eh oui, même les plus nihilistes d’entre nous ont sûrement envie d’avoir leur part de béatitude ! Ça tombe bien : le bonheur se cultive, c’est un fait avéré. Car même si notre humeur et notre bien-être sont en partie déterminés par des facteurs génétiques et culturels, les experts s’accordent à dire qu’environ 40% de notre bonheur dépend totalement de nous-mêmes. La recherche en psychologie positive a bel et bien démontré que le bonheur est un choix que nous pouvons toutes faire, un but concret qui peut s’expérimenter au quotidien. Et bonne nouvelle : pas besoin de s’en remettre à des éléments extérieurs. Le bonheur est en chacune de nous. À nous maintenant de le trouver. Comment, me direz-vous. Le psychiatre Christophe André* répond : « Il faut réfléchir à son propre bonheur, savoir ce qui nous rend plus heureux et s’y employer... Ensuite, éviter de penser « grand bonheur ». Si l’on compare la recherche du bonheur à celle de l’or, on trouve plus souvent des paillettes que des pépites ! Enfin, il faut essayer d’être heureux quand tout va bien. Le bonheur est fait de petits instants, ne les gaspillons pas. » Alors, on s’y met quand ? n * Auteur de Vivre heureux, la psychologie du bonheur, chez Odile Jacob.. Le mot est employé à toutes les sauces. L’idée fait rêver tout un chacun. Mais qu’est-ce que le bonheur en réalité ? Sur quoi se fonde-t-il ? On fait le point. Sources : Psychologies, Cosmopolitan, Le Monde, Le Journal des Femmes, Madame Le Figaro, Fourchette et bikini, L’Express. © clesolutionsinc.com

Le bonheur, c 'est savoir s’arrêter d ’agir et se dire «C ’est tout de même sympa ce que je suis en train de vivre !» Christophe André, psychiatre. La recette pour être heureux ! En novembre 2015, lors d’une conférence TEDx 1, le psychiatre américain Robert Waldinger est monté sur scène pour rendre compte d’une étude sur le bonheur. Sa particularité ? Elle a duré 75 ans ! Les chercheurs de l’Université de Harvard ont étudié et collecté des informations sur 724 hommes américains dans le but de répondre à une question : qu’est-ce qui nous rend heureux tout au long de notre vie ? Pour y parvenir, son instigateur, George Vaillant, psychiatre et professeur, a sélectionné deux catégories d’hommes, issus de classes sociales opposées. Tous les deux ans, des informations sur leur vie personnelle ont ensuite été recueillies. Verdict : le bonheur ne découle ni de l’argent ni du travail. Pour être heureux, mieux vaut éviter la solitude, jugée néfaste pour la santé, et privilégier avant tout les relations humaines. Concrètement, cela veut dire être bien entourée (famille, amis, etc.). Mais aussi veiller à entretenir des relations durables et de qualité. Vivre perpétuellement dans le conflit serait ainsi aussi préjudiciable que se sentir seul. En 2015, la plupart des candidats de l’étude avaient plus de 90 ans, et seuls 60 des 724 hommes étaient encore vivants. Les chercheurs s’intéressent désormais à leurs enfants, filles comme garçons. Et si le bonheur était héréditaire ? Sources : Madame Le Figaro, Marie France 1 : Les conférences TED (Technology, Entertainment and Design) sont une série internationale de conférences organisées par la fondation à but non lucratif The Sapling foundation. Cette fondation a été créée pour diffuser des « idées qui valent la peine d’être diffusées ». © Getty images ▼ ▼ ▼

16 Véronique Hueber est accompagnatrice de vie. Son métier ? Apprendre aux gens à être heureux. Rencontre. © SB Propos recueillis par Sophie Berger. dossier interview « S ’émerveiller des choses simples » Femmes : En quoi consiste l’accompagnement individuel que vous proposez ? Véronique Hueber : Il s’agit d’une forme de coaching de vie, même si je n’aime pas trop ce terme ! J’ai en fait développé ma propre méthode d’accompagnement personnel, basée à la fois sur l’écoute active et sur un programme d’activités destinées à rebooster mes patients. Comme je m’adresse à des personnes en situation d’isolement (deuil, burn-out, seniors, etc.), je me déplace chez elles pour les rencontrer et réaliser un premier entretien. Quand on ne se sent pas bien, c’est toujours plus confortable que de faire l’effort de sortir de chez soi. Je vais laisser mon patient me parler de lui afin de déterminer ses envies et besoins, souvent non-dits ou dits à demi-mot. De cet entretien va découler un programme d’activités sur mesure, dans le but de redonner du plaisir, du bien-être et de la joie à mon patient. Une sorte de parenthèse enchantée en quelque sorte, pour lui permettre de dépasser ses difficultés et de sourire à nouveau à la vie. Je l’accompagne bien entendu dans ces sorties et reste totalement à son écoute en lui offrant un espace de parole libérée. Quel genre d’activités « bien-être » proposez-vous à vos patients ? Comme je vous le disais, tout dépend du patient et de sa problématique. Par exemple, prenons le cas d’une dame âgée que j’ai récemment suivie. C’était une personne très esseulée, qui avait surtout besoin de communiquer et de sortir de chez elle pour se sentir à nouveau exister dans le regard de l’autre. À sa demande, je lui ai donc organisé cinq sorties de trois heures sur cinq semaines. Du pique-nique en forêt, en passant par une après midi shopping/expo et par un verre au Ouen Toro pour admirer le coucher du soleil, j’ai vu cette dame reprendre goût à la vie, redevenir une petite fille aux fous rires et aux yeux qui pétillent. C’est du bonheur pour elle, mais aussi pour moi ! Justement, qu’est-ce que le bonheur selon vous ? Je pense que nous avons tous en nous la capacité d’être heureux. Le bonheur, ça se cultive ! Ça commence par garder son âme d’enfant et se réjouir du bon moment à venir. Puis de faire en sorte de vivre joyeusement l’instant présent. De cette façon, on garde le bénéfice de ce moment de bien-être passé longtemps après. On se crée des souvenirs heureux, générateurs de bonheur. Vos conseils pour être heureuse au quotidien ? Déjà, se concentrer sur ce qui va plutôt que sur ce qui ne va pas. La pensée positive est un outil formidable pour aller de l’avant ! De même, apprendre à se satisfaire de ce que l’on a : oui, l’herbe est toujours plus verte chez le voisin. Mais notre jardin n’est pas mal non plus ! A nous de créer les situations qui vont nous apporter du bonheur : on sort de chez soi, on rencontre des gens avec qui échanger et partager. Et surtout, on apprend à s’émerveiller des choses simples. C’est peut-être ça le secret des gens heureux. n Infos pratiques Misûrtoi Véronique Hueber Tél. : 76 64 93 verohue@yahoo.fr Facebook Misûrtoi Accompagnement Personnalisé 106 Ce serait, en nombre de minutes, le temps qu’il faudrait passer quotidiennement à faire l’amour pour être totalement heureuse. En contrepartie, sur les seize heures éveillées par jour, nous ne devrions travailler que 36 minutes pour atteindre le bonheur parfait. On en est bien loin... Selon une étude réalisée publiée dans le Journal of Economic Psychology. ▼ ▼ ▼

Bien dans son corps, bien dans sa tête Ça vient de tomber : s’aimer serait la clé du bonheur personnel. Ou, pour être plus précise, aimer son corps permettrait d’être pleinement épanouie. C’est ce que rapporte une récente étude menée aux États-Unis*. Pour arriver à cette conclusion, des chercheurs de l’Université Chapman en Californie ont interrogé 12 176 Américains – hommes et femmes – et les ont questionnés sur leurs sentiments vis-à-vis de leur poids, de leur apparence et de leur bien-être. Ils ont alors découvert que finalement, peu de personnes sondées étaient vraiment insatisfaites par leur apparence physique. La contrariété principale concernait les kilos affichés sur la balance. Et forcément, ce mal-être physique a un impact sur le moral. Fort heureusement, cette étude n’apporte pas que des mauvaises nouvelles : les gens bien dans leurs baskets seraient plus nombreux que les autres. Ainsi, 28 % des hommes et 26 % des femmes ont déclaré se sentir très ou extrêmement satisfaits par leur apparence et par leur poids. Cette acceptation de soi a bien évidemment là aussi un impact sur la personnalité et le moral des gens. Ces derniers sont ainsi généralement plus ouverts et plus consciencieux. Ils ont également globalement une bonne estime d’eux-mêmes. Clé du bonheur personnel, l’acceptation de son corps permettrait aussi de lutter contre la dépression et les troubles alimentaires à en croire les scientifiques. Quelques raisons de plus pour prendre enfin son courage à deux mains et s’aimer comme on est ! * Publiée dans le journal Science Direct. Source : Terra Femina Un gène du bonheur ? C’est l’une des plus grandes études jamais publiées sur les liens entre les gènes et les comportements humains, selon Medical News Today. Quelque 190 chercheurs de quatorze pays se sont penchés sur les données génétiques de 298 000 personnes. Ils ont réussi à identifier trois variations génétiques liées au bien-être, deux liées à la dépression et onze à la névrose. Il s’agit là d’une « avancée majeure » selon Meike Bartels, professeur à l’université d’Amsterdam qui a participé à l’étude. Les chercheurs se sont rendu compte que les variations génétiques identifiées s’expriment particulièrement dans les cellules du système nerveux central (cerveau et moelle épinière), des glandes surrénales et du tissu pancréatique. Cette étude pourrait expliquer les prédispositions de certaines personnes au bonheur, à la dépression et/ou aux névroses, et améliorer ainsi les traitements anxiolytiques. Les gènes ne déterminent cependant pas une vie. La publication scientifique rappelle que l’environnement des individus joue aussi un rôle important dans le sentiment de bien-être. Une bonne nouvelle, puisqu’il s’agit d’un facteur sur lequel chacun peut agir, en tout cas plus facilement que sur son patrimoine génétique. Source : Slate Trois exercices qui mènent au bonheur Visualisez votre vie Le bonheur est paradoxal : c’est à la fois une émotion mais aussi un état d’esprit, puisqu’il faut décider d’être heureuse pour pouvoir y parvenir… Donc au réveil, commencez par imaginer et visualiser votre journée idéale. Cela vous permettra d’entamer votre marathon quotidien plus sereinement. Faites le point A la fin de la journée, tracez un tableau à quatre colonnes. Dans la première, notez les activités que vous avez effectuées pendant la journée. Dans la deuxième, estimez le temps passé pour chaque activité. Dans la troisième, donnez une note (entre 1 et 5) en fonction du plaisir que vous a procuré chaque activité. Dans la dernière colonne, à l’aide des signes « - » et « + », indiquez si vous souhaiteriez vouer davantage ou moins de temps à cette activité. Il ne vous reste plus qu’à réfléchir à des solutions pour réorganiser votre journée en fonction du bonheur qu’elle vous apporte. Adoptez des routines Si vous souhaitez vous adonner à une activité qui vous procure du bonheur, suivez les conseils de Tal Ben-Shahar, qui dispense des cours de bonheur à l’université de Harvard, aux États-Unis. Il conseille de n’introduire qu’une nouvelle activité à la fois, mais de la noter scrupuleusement dans son agenda et de s’y conformer pendant un certain temps pour qu’elle devienne une réelle habitude, une routine, avant d’essayer avec une autre activité. Peu à peu, vos journées seront émaillées de ces instants qui vous rendent heureuse. Source : Grazia © Shutterstock © Dollarphotoclub 19 dossier ▼ ▼ ▼

Pensez « positif » S’il est une astuce, c’est bien celle-ci ! La pensée positive embellit les perspectives, diminue le stress, booste la confiance en soi, etc. Bref, voir la vie du bon côté rend heureuse ! Un évènement difficile ? Vous en sortirez grandie. Une mauvaise journée ? Après la pluie vient le beau temps comme dirait l’autre ! Orienter le courant de vos pensées va changer radicalement votre façon d’envisager la vie. Buvez du café (mais avec modération) Une étude de l’université de Harvard affirme que les buveurs de café ont moins de risques de faire une dépression. Et en boire deux tasses par jour réduirait même les risques de suicide de moitié. Pourquoi ? La caféine favorise en effet la production des neurotransmetteurs du bien-être. Attention cependant : ceux qui consomment plus de huit tasses par jour auraient plus de risques de se suicider, d’après une étude finlandaise... Brisez la routine Briser la routine, sortir de son quotidien : ça fait du bien et ça rend heureuse ! N’hésitez pas à tenter de nouvelles expériences, des choses que vous n’auriez jamais pensé faire un jour. C’est bon pour l’activité cérébrale et ça booste le moral ! Marchez dans la nature Des études menées par l’université de Stanford démontrent que les promenades en pleine nature peuvent nous rendre plus heureux, tout en diminuant notre tendance à « ruminer » nos pensées négatives. Autre point positif, la marche à pied favorise la créativité. Fréquentez des gens heureux C’est prouvé, le bonheur est contagieux ! Vous avez déjà dû le remarquer d’ailleurs. Alors si vous vous sentez de petite humeur, optez pour un dîner avec votre pétillante copine Zoé plutôt qu’avec Monique, la cynique. Optez pour le bleu Des chercheurs de l’université du Sussex, en Angleterre, ont montré que la couleur bleue améliorait la confiance en soi, réduisait le stress et boostait la bonne humeur. Les capacités des personnes analysées étaient par ailleurs décuplées si elles étaient exposées à cette couleur : elles terminaient les tests plus rapidement, réagissaient plus vite et leur coordination visuelle et manuelle était améliorée par rapport à celles qui n’étaient pas en contact avec cette tonalité. Moralité : voyez la vie en bleu ! Donnez un coup de main L’altruisme fait monter en flèche la dopamine dans le cerveau. Offrir un café à un collègue, aider une voisine âgée pour ses courses... Les idées ne manquent pas pour vous rendre utile. Le lien social sous 20 DOSSiER Astuces anti-déprime Certaines naissent heureuses, d’autres luttent toute leur vie pour découvrir la clé du bonheur. Existe-t-il une recette magique ? Malheureusement, non ! En revanche, il suffit parfois de quelques ingrédients pour améliorer son bien-être au quotidien. Et si certaines astuces vous semblent évidentes, d’autres, plus originales, valent également le détour.

21 DOSSiER toutes ses formes est un des facteurs les plus importants du bien-être individuel et collectif, qu’on se le dise ! Faites une liste Pour être plus heureuse, dressez chaque soir une liste des choses positives qui vous sont arrivées dans la journée. Cela permet de chasser les pensées négatives et de vous rendre compte que finalement, votre journée n’était pas si détestable que ça ! restez ouverte Contrairement à l’adage, la curiosité n’est pas un vilain défaut. L’ouverture au monde, aux gens, à la nouveauté, développe le cerveau et amène l’esprit vers une démarche constructive. Maintenez votre cerveau en éveil et nourrissez-le. Riche de chaque expérience, de chaque rencontre, vous approfondissez votre connaissance de vous- même. Plus vous savez qui vous êtes, plus vous savez où aller... et comment cultiver votre aptitude au bonheur. Mangez du chocolat Réputé pour doper le moral et lutter contre la fatigue, on ne compte plus les vertus du chocolat ! En croquer quelques carrés augmente la sécrétion de dopamine et contribue à la sensation de bonheur. Alors, n’hésitez plus à grignoter du chocolat, en privilégiant celui contenant 70 % de cacao. Soyez dans l’instant Ruminer le passé et anticiper le futur ne sert qu’à une chose : passer à côté de ce qui se passe ici et maintenant. Imaginez le nombre de choses que vous ratez en ne vivant pas le moment présent ! Ces allers retours dans le passé et dans le futur ne sont ni apaisants, ni constructifs. Contentez-vous d’y aller uniquement quand c’est nécessaire, lorsque vous réfléchissez à un projet futur (et constructif) par exemple. N’arrêtez pas d’apprendre Qu’avez-vous aimé apprendre récemment ? Que ce soit via un livre, un documentaire, une conférence ou autre, le fait de reprendre une ancienne passion ou d’entamer un nouvel apprentissage renforce la confiance en soi et le sentiment d’être bien vivante. Écoutez votre chanson préférée Vous avez un morceau qui vous met systématiquement de bonne humeur et qui vous rappelle de bons souvenirs ? Gardezle constamment à portée de main pour y revenir dès que vous avez un coup de mou. Ne procrastinez plus Au lieu de passer à côté du tas de linge à plier, du tas de papiers à trier ou de l’enveloppe à poster sans rien faire (et en faisant semblant de ne rien voir), débarrassez-vous au plus vite de ces petites tâches pénibles et pourtant si faciles à éliminer. Cela vous libérera l’esprit et vous vous sentirez tout de suite mieux. En gros, ne pas remettre à demain ce que vous pouvez faire dès maintenant ! Chouchoutez votre nez La mémoire olfactive est incroyable : une odeur agréable a en effet le don de vous faire changer radicalement d’humeur en un quart de seconde (et l’inverse est aussi vrai). Pour booster votre moral, lancez-vous dans la confection d’un pot-pourri ou investissez dans des bougies parfumées. Vous pouvez aussi doubler le plaisir en préparant quelque chose de chouette à manger pour profiter d’abord de l’odeur, et ensuite du goût. réjouissez-vous Réapprenez le goût des choses simples : émerveillez-vous face aux petits plaisirs de la vie, mangez en pleine conscience, réjouissez-vous parce qu’il fait beau, parce que vous avez un homme qui vous aime à vos côtés… Prenez en compte tout le positif qu’il y a dans votre vie. Comme dit le dicton : « Souris à la vie et la vie te sourira ». n © Fotolia

nOS GOSSES Pour l’enfant, le coucher est un moment de transition, souvent générateur d’angoisses. Il doit en effet surmonter la disparition du parent pendant la nuit et accepter d’entrer dans un monde où il ne contrôle plus rien, celui des rêves et des cauchemars. Il a donc besoin d’être rassuré. La mise en place d’une routine, où se répètent chaque jour les mêmes actions, contribue à lui donner des repères et lui permet de se sentir en sécurité. L’histoire du soir prend une place toute particulière dans ce rituel du coucher, moment de transition entre l’excitation de la journée et l’apaisement de la nuit. L’aider à bien dormir Même si le petit est fatigué, ne faites pas l’impasse sur l’histoire du soir, quitte à ne lui lire qu’une seule page. C’est un instant privilégié entre votre enfant et vous-même. Il a mangé, il est lavé, la tension de la journée est retombée. Un moment de partage avant la plongée dans le sommeil. Votre enfant vous sent très proche et entièrement consacrée à son bien-être. Il est rassuré, détendu et heureux. Votre voix, rythmée par l’action qui se déroule, le berce peu à peu et l’accompagne en douceur jusqu’au pays des rêves. Comprendre le monde et grandir Tout petit, l’enfant ne fait pas la distinction entre le monde réel et le monde imaginaire. L’identification aux différents personnages est alors aisée. Elle va l’aider à prendre son indépendance psychique en lui permettant de revivre, à travers les héros, ses propres peurs. D’ailleurs, souvent, l’enfant demande à lire la même histoire tous les soirs durant une certaine période. C’est là encore une forme de ritualisation qui lui permet de trouver des réponses à ses angoisses. D’une lecture à l’autre, il veut vérifier que l’issue est bien toujours la même. De même, l’intonation que vous prenez explique très clairement à l’enfant ce qui est bien et ce qui est mal, ce qui est dangereux ou amusant, etc. N’hésitez donc pas à sortir du cadre de l’histoire et à lui expliquer simplement ce qui est en train de se passer. En grandissant, l’enfant aime poser des questions au cours de la lecture. Laissez-le faire, en marquant régulièrement des pauses dans le récit. La lecture est un moment propice pour écouter votre enfant et résoudre avec lui les petits tracas qui le perturbent. Découvrir et apprendre Lire une histoire est aussi un moyen de découvrir la langue française. En jouant avec les mots, l’enfant en apprend de nouveaux et s’approprie la syntaxe. Ainsi, vous lui donnez envie de décoder par lui-même les lettres et les mots. Dès qu’il commence à déchiffrer l’écrit, accompagnez-le dans son apprentissage en lisant l’histoire en alternance. Profitez également de l’occasion pour aborder les couleurs, les formes et les chiffres. Outils ludiques, les livres favorisent en effet l’apprentissage de certains concepts et notions. De même, la lecture est un excellent moyen pour enseigner des choses à l’enfant à propos de lieux et d’expériences autrement inaccessibles. Faites-lui ainsi découvrir des cultures et des pays lointains et éveillez- le à de nouvelles idées. Les petits rituels quotidiens sont pour l’enfant des repères qui lui permettent de se sentir en sécurité. Parmi eux, l’histoire du soir, cérémonial quasi sacré. 22 on aime... PUB Sources : L’Express, notre Famille, Femme Actuelle, naître et Grandir L'importance de l ' histoire du soir Sources : L’Express, notre Famille, Femme Actuelle, naître et Grandir Avec le lancement d’une nouvelle recette unique sélectionnée pour les îles du Pacifique, NESCAFE innove sur le rayon des instantanés. NESCAFE FINE MOUSSE Commercialisée à partir de mars 2016, cette nouvelle recette « 100 % pur café » offre un instantané unique. Son café 100 % robusta présenté en poudre fine permet d’obtenir une fine mousse qui ravira vos papilles. POUR LES AMOUREUX DE CAFE AU LAIT Ajoutez du lait à votre NESCAFE Fine Mousse et obtenez un goût intensément doux et crémeux. 57 % des Calédoniens buveurs de café au lait préfèrent NESCAFE Fine Mousse. Goûtez-le, vous ne pourrez plus vous en passer !

À chaque âge son ouvrage Il est indispensable d’éveiller la curiosité des petits avec des livres adaptés, et ce, dès le plus jeune âge. De la naissance à 6 mois : les livres doudous Le livre doudou (en tissu, en plastique, tout doux...) est le plus adapté, permettant de solliciter les sens du bébé en touchant, en agitant, en regardant, en suçant aussi... et ainsi éveiller son acuité. De 6 à 12 mois : les livres à vivre À cet âge, la lecture est indispensable pour l’acquisition du langage. Faites vivre l’histoire que vous lui lisez en mettant des intonations fortes et même exagérées. « Je vais te maaaanger, dit le loup, arrgh ! » Par mimétisme, l’enfant va essayer de reproduire ces sons. À partir de 12 mois : les livres à manipuler Votre enfant grandit et se sert de mieux en mieux de ses mains. Les livres en carton, avec tirettes ou qui émettent des sons sont ses nouveaux copains ! De 12 à 18 mois : les imagiers Votre enfant commence à parler et sa curiosité pour le monde qui l’entoure ne fait que grandir. Il est alors très friand d’imagiers, des livres colorés où des objets ou des situations simples sont représentés. À partir de 18 mois : les premiers récits Avec l’apprentissage de la parole, les livres prennent une autre dimension. L’histoire et l’action véhiculent de nouvelles émotions. Les livres servent alors à s’interroger, à apporter des réponses, à apprendre des expressions, etc. : une influence directe sur le développement du langage de l’enfant. Et s’il n’écoute pas ? C’est lui qui réclame son histoire tous les soirs. Cependant, une fois dans la chambre, plus rien ne se passe comme prévu. Votre enfant se met à rire, se lève pour aller jouer avec le chat ou tourne les pages avant même qu’elles ne soient lues... Ne claquez pas la porte pour autant. Votre enfant essaye de vous faire comprendre qu’il veut passer un peu de temps avec vous. Pourquoi ne pas remplacer l’histoire par des chansons par exemple ? Ce qui compte, ce n’est pas tant l’histoire que le fait de passer un moment privilégié en tête à tête avec votre petit. n

Voilà quelques mois que vous et votre nouveau chéri filez le parfait amour. Au point d’organiser vos premières vacances à deux, ce qui vous met un peu la pression ! Et il y a de quoi ! Car si voyager en couple peut être une expérience forte, qui permet de renforcer une relation saine, c’est également un très bon moyen de tester les limites et les liens de deux personnes confrontées à un nouvel environnement. Source d’enrichissement donc, mais aussi de tensions ! Heureusement, il existe quelques règles simples à suivre afin d’éviter que les vacances rêvées ne tournent au cauchemar. Voyagez avec la bonne personne Ça vous semble évident ? Et pourtant ! Gardez en tête que le voyage fait ou défait un couple. S’il est plaisant de se construire des souvenirs communs, c’est juste horrible de voyager avec quelqu’un qui ne vous correspond pas ou plus. Le voyage ne fera que grossir ce qui vous énerve déjà au quotidien. Définissez vos attentes Sur un coup de tête, vous avez réservé un trek de dix jours dans le désert australien, le rêve de votre chéri... mais pas le vôtre ! Votre premier voyage en amoureux risque de tourner au vinaigre si vous n’êtes pas sur la même longueur d’ondes et c’est dommage. La solution ? Le compromis : mettez-vous d’accord sur une destination et un type de séjour qui sauront vous plaire à tous les deux. Et assurez-vous de partir chacun dans le même état d’esprit pour éviter tout malentendu et toute frustration. Planifiez, mais pas trop ! Le secret ? Trouver le juste équilibre entre trop de préparation et pas assez. Pour cela, tracez les grandes lignes de vos vacances : hôtels, excursions… Mais laissez-vous suffisamment de souplesse pour pouvoir changer de plan en fonction de la météo ou de vos envies du moment. Et n’oubliez pas que très souvent, les activités au pied levé font les meilleurs souvenirs ! Trouvez un accord sur la part de chacun Plutôt que de créer des tensions où l’un se sentirait frustré de payer peut-être plus que l’autre, mieux vaut déterminer un budget ensemble en amont. Ainsi, la cagnotte commune servira à régler les notes d’hôtel, de restaurant, etc. Et pour le reste, chacun fait ce qu’il veut de ses sous ! Prévoyez des moments rien qu’à vous Il veut faire du canoë alors que ce n’est pas votre tasse de thé ? Profitez-en pour faire du shopping ou vous faire masser ! Si vos intérêts divergent, n’hésitez pas à partir chacun de votre côté. Au moins, le soir, lors de votre dîner aux chandelles, vous aurez des choses à vous raconter. Misez sur le romantisme Comme votre histoire est encore toute fraîche, profitez de ce premier voyage pour faire des activités de couple que vous ne feriez pas à la maison : admirez le coucher du soleil main dans la main, faites-vous masser, etc. Bref, cultivez le romantisme ! De même, ce n’est pas parce que vous êtes en mode farniente que vous devez vous négliger, bien au contraire ! Jolies robes, jolie lingerie, joli bikini : faites-vous belle et désirable, votre chéri appréciera. Ouvrez-vous aux autres Quel que soit votre niveau d’intimité, vous n’avez sans doute jamais passé autant de temps ensemble auparavant. Et on n’a pas toujours des choses à se raconter lorsqu’on voyage en couple, les sujets de conversation finissent par s’essouffler ! Rencontrer d’autres voyageurs ou simplement discuter avec des gens de cultures différentes font partie des bons souvenirs de voyage. Et c’est également une bonne façon d’interrompre momentanément votre tête-à-tête amoureux, sans pour autant dissiper cette merveilleuse parenthèse enchantée. Mutualisez vos forces Vous avez certainement chacun des points forts qui, une fois combinés, vous permettront de passer tous les désagréments du voyage aisément. Faites en sorte de valoriser vos forces mutuelles. Les vacances n’en seront que plus agréables et les souvenirs que vous en tirerez, bien meilleurs ! n COUPLE Première virée à deux Pas toujours facile de faire fi des appréhensions avant un premier voyage en couple ! Pour que votre escapade en amoureux ne se transforme pas en very bad trip, suivez nos conseils. 3 mois C’est, selon 32 % des célibataires français, le temps minimum de relation de couple avant d’envisager de partir en vacances à deux. Selon une enquête TNS Sofres pour Meetic réalisée en 2014. 24 Sources : Trucs de Nana, Momondo, Carevox © Shutterstock

Cheetah Platt et Rhiann Woodyard, deux acrobates américains, ne font pas les choses à moitié. Très amoureux, ils ont décidé de célébrer leur union en faisant le tour du monde, en robe de mariée et en smoking, durant 83 jours. Colombie, Thaïlande, Égypte, Espagne, Fidji... Au final, ils se sont dit « oui » sur tous les continents (sauf l’Antarctique) lors d’une quarantaine de cérémonies, à chaque fois immortalisées dans une pose impressionnante. Alors certes, cet amour a un prix. Mais les tourtereaux n’ont pas voulu faire de leur porte-monnaie un obstacle. Débordant d’enthousiasme et de bonne volonté, ils ont financé leur périple grâce à une collecte de fonds et en faisant la chasse aux bons plans. « Le plus beau voyage de ma vie est celui que je vis depuis que je te connais, Rhiann », a écrit Cheetah sur sa page Facebook. Magique, et tellement inspirant ! C Des mariés globe-trotters

J ' ai entendu parler de l’antigymnastique pour la première fois il y a un mois à peine, lors du Salon de l’équilibre et du bien-être. Très intriguée, il fallait que je découvre ce qui se cache derrière ce nom aguicheur pour la flemmarde que je suis... Par un matin pluvieux de juin, je suis donc venue assister à une séance d’antigym animée par Odile, une praticienne certifiée. Je rejoins une petite troupe de huit femmes, en majorité débutantes. Il faut savoir que cette méthode se pratique en groupe restreint dans une salle claire et silencieuse. Sans oublier le confort : nous disposons toutes d’un tapis de sol tout doux pour profiter au mieux des bienfaits du cours. La prof nous demande de nous présenter rapidement, avant de nous expliquer en quoi consiste l’antigymnastique : « Il s’agit d’une alternative à la gymnastique classique, qui per et de prendre conscience de tous les mouvements parasites, des tensions qu’on inflige quotidiennement à son corps et de s’en libérer. L’objectif de cette méthode est d’apprendre à utiliser son corps à bon escient, à se le réapproprier, mais aussi à développer des muscles que l’on travaille peu ou pas, comme les muscles oculaires par exemple. » L’antigym tient également compte des émotions, des pensées et des affects. Elle s’adresse donc à l’être dans son intégralité, le corps et l’esprit étant intimement liés. Pédagogie c r orelle Les présentations faites, nous pouvons entrer dans le vif du sujet. Déjà, c’est pieds nus et tenue décontractée pour tout le monde ! Odile nous invite maintenant à nous lever, pieds parallèles, légèrement écartés à la largeur du bassin. « En antigymnastique, on travaille les yeux ouverts, précise-t-elle. C’est important pour pouvoir prendre conscience de ses mouvements et travailler dessus à n’importe quel moment de la journée. » De même, pas de modèle à suivre : nous nous laissons simplement guider par la douce voix d’Odile. Car l’antigymnastique fait partie de ces méthodes dites d’« éducation somatique ». Je vous explique : le postulat de l’antigym est que le corps garde en mémoire tous les événements, bons ou mauvais, qui nous sont arrivés dans la vie. Ainsi, notre corps serait marqué par la somme de tous nos traumatismes (physiques et psychiques). L’antigymnastique n’est pas là pour « corriger » notre corps. Au contraire : cette méthode permet de mieux comprendre son J'AI TESTé pour vous Qu’est-ce que l’antigymnastique ? Une activité consistant à rester vautrée dans son canapé tout en contemplant fièrement ses bourrelets ? Un moyen de se muscler sans bouger le moindre orteil ? Que nenni ! L’antigymnastique 26 Texte et photos : Sophie Berger L’antigymnastique s’adresse à tous ceux qui ont un corps, ça fait déjà pas mal de monde. Thérèse Bertherat

Infos pratiques Prochain cycle : à partir de mi-septembre. Ateliers de 3 heures au centre d’antigymnastique de Naïa : les samedis 23 juillet et 27 août. Renseignements et inscription auprès d’Odile Fillot. Tél. : 75 43 77- odilefillot@gmail.com Facebook Odile Antigymnastique NC Origines de l’antigymnastique C’est Thérèse Bertherat, kinésithérapeute, qui a mis au point cette méthode dans les années 70, en se basant sur une connaissance précise du corps et de son fonctionnement musculaire. La pratique s’inspire des travaux de la kinésithérapeute Françoise Mézières (vision globale du corps, notion de chaîne musculaire postérieure) et du psychanalyste Wilhelm Reich. Le terme d’antigymnastique a été choisi non pas pour dénigrer la gymnastique classique, mais plutôt parce que Thérèse Bertherat considérait que certains exercices ne faisaient qu’aggraver les troubles du diaphragme et de la colonne vertébrale. Elle est d’ailleurs l’auteur de Le corps a ses raisons, paru en 1976, best-seller mondial, venant bousculer la vision du corps. fonctionnement et de favoriser son évolution positive, en exigeant une écoute active de notre part. De la « pédagogie corporelle », en somme, avec à la clé un corps plus souple, tonique et libéré de ses tensions. Gym douce, très douce Encouragée par les paroles d’Odile, j’effectue tour à tour de petits exercices simples, majoritairement au sol, sur mon tapis moelleux. Rien à voir avec la gymnastique traditionnelle, effectivement. Les mouvements pratiqués sont à la portée de tous, mais sollicitent souvent des muscles « oubliés ». Comme ceux de la mâchoire par exemple. La méthode privilégie les étirements et la respiration, ce qui aide à la détente et au lâcher-prise. J’ai particulièrement apprécié l’usage d’accessoires dédiés à l’antigymnastique, comme la petite balle en caoutchouc à placer sous la tête ou le coussin « doudou » à caler sous le sacrum. Rien de tel pour vraiment ressentir les points de tension de son corps et pour s’automasser en douceur ! Au final, à la fin de la séance, j’éprouve une meilleure sensation de contact au sol, je respire mieux et me sens apaisée. Malheureusement, un seul cours d’une heure et demie n’est pas suffisant pour ressentir tous les effets positifs de la méthode. L’antigym doit se pratiquer sur le long terme et sous forme de cycle de onze séances complémentaires. Bref, il n’y a plus qu’à s’y mettre ! n

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MODE 30 Maquillage : Elsa Granier, Make Up Event • Stylisme : Sara Kibangui • Modèle : Sophie • Photos : Stéphane Ducandas, Studio Nouméa Big Smile.

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